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Échec d’une stratégie de conquête du pouvoir basée sur les divisions et la volonté d’hégémonie
26 août 2024, par
Un gouvernement avec des ministres LFI n’obtiendra pas la confiance de la majorité des députés de l’Assemblée nationale. La candidature de Lucie Castets au poste de Premier ministre est donc écartée. Le parti fondé par des dissidents du Parti socialiste s’était fixé comme objectif d’affaiblir le PCF et le PS pour prendre leur place. Il est devenu l’obstacle à la constitution d’un gouvernement prenant en compte les votes de ceux qui ont fait du Nouveau Front populaire la première force à l’Assemblée nationale. La stratégie de conquête du pouvoir basée sur les dissidences et la volonté d’hégémonie a échoué alors que les conditions étaient extrêmement favorables à LFI. Communistes, socialistes et plus largement le mouvement progressiste français riisque bien de se retrouver dans l’opposition avec l’extrême droite.
Ce vendredi, les représentants du Nouveau Front populaire ont été les premiers reçus par Emmanuel Macron à l’Elysée. Le président de la République à décidé de consulter tous les groupes parlementaires de l’Assemblée nationale avant de choisir son Premier ministre. Le Nouveau Front populaire a été le premier groupe à être reçu car il est le plus important de l’Assemblée nationale. Le chef de l’État à décidé de respecter le choix des électeurs lors du second tour des législatives sur ce point.
Il manque une centaine de députés au Nouveau Front populaire pour atteindre la majorité absolue à l’Assemblée nationale. D’autres partis devront donc soutenir un gouvernement dirigé par le Nouveau Front populaire pour construire une majorité.
Dans le groupe du Nouveau Front populaire, LFI a le plus grand nombre de députés, de peu devant le Parti socialiste suivi des Verts et des communistes. Sur cette base, LFI revendique le poste de Premier ministre ainsi que la présence de plusieurs ministres dans le futur gouvernement.
La fin des rêves de pouvoir
Mais la réunion de vendredi à confirmé que cette demande ne sera pas satisfaite par le chef de l’État, seul habilité à choisir son Premier ministre.
En effet, les députés de la Mouvance présidentielle et des autres groupes républicains ont rappelé qu’ils voteront contre la confiance à un gouvernement comprenant le moindre ministre LFI. Il est difficile de croire que l’extrême droite soutiendra un gouvernement LFI. De toutes les façons, le renfort des héritiers de Pétain et des nostalgiques de l’empire colonial français que de ceux qui ont trahi De Gaulle ne sera pas suffisant.
Pour que le Nouveau Front populaire puisse gouverner, il devra le faire sans des ministres membres d’un parti qui est minoritaire au sein de ce rassemblement.
Ce fait illustre l’échec d’une stratégie. A la base, LFI est un courant dissident du PS mené par un ancien ministre socialiste sous le second septennat de François Mitterrand, quand le PS s’appuyait sur une partie de la droite pour gouverner.
Un parti construit par des divisions
Cette dissidence devint le Parti de Gauche. Le PG fit alors alliance avec le PCF pour créer le Front de gauche avec l’ancien ministre PS comme candidat à la présidentielle de 2012. Cette stratégie affaiblit le PCF qui n’avait plus de candidat à l’élection française la plus médiatique. A la rupture du Front de gauche, ce premier but était atteint. Le PG devenu LFI avait remplacé le PCF en termes de pourcentage lors des élections nationales en France.
Le chef de LFI a poursuivi alors une stratégie d’hégémonie en ralliant des dissidents du Parti communiste. Présidentielle et législatives de 2007 et 2012 ont marqué l’affaiblissement du Parti socialiste au profit de LFI. Dans le même temps, la représentation des progressistes a considérablement diminué à l’Assemblée nationale.
Affaiblissement du mouvement politique progressiste français
Le résultat des dernières législatives est à comparer avec celui de 1997, date du dernier scrutin décidé par une dissolution de l’Assemblée nationale plusieurs années avant la fin du mandat du président de la République. La Gauche plurielle avait la majorité absolue et le chef de l’État dû nommer très rapidement un Premier ministre issu du groupe le plus important de la Gauche plurielle.
En 2024, le Nouveau Front populaire est composé des mêmes partis que la Gauche plurielle, avec LFI en plus. En plus du rejet de la politique du gouvernement, il bénéficiait de celui de l’extrême droite arrivée en tête du premier tour de ces élections anticipées. Mais il est loin d’atteindre la majorité. Le NFP n’est pas en position de force pour négocier, contrairement à la gauche plurielle. Si la première force politique à l’Assemblée nationale veut gouverner, ce sera sans ministre LFI. Pendant ce temps, la République Française n’a plus de gouvernement depuis plus d’un mois. Cette situation a permis au Premier ministre démissionnaire d’imposer sans vote un budget 2025 identique à celui de 2024 adopté par l’ancienne Assemblée nationale où la mouvance pro-regime était alors majoritaire.
Nouveau Front populaire dans l’opposition ?
Les dirigeants de LFI ont construit une stratégie reposant sur l’affaiblissement des communistes et des socialistes pour prendre leur place. Ceci ne leur permettra pas d’être au pouvoir, ni même d’avoir un ministre dans le prochain gouvernement. C’est le résultat final d’une stratégie d’hégémonie basée sur l’affaiblissement de leurs partenaires.
Le président de la République a donc le champ libre pour construire une majorité parlementaire conduite par la mouvance présidentielle, pourtant arrivée deuxièmes aux élections. Communistes, socialistes et plus largement le mouvement progressiste français risque bien de se retrouver dans l’opposition avec l’extrême droite. C’est ce qu’il s’était passé lors du seul vote à l’Assemblée nationale depuis le 7 juillet. La présidente pro-régime a été reconduite par une majorité de députés.
M.M.
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