Epidémie de Chikungunya

12 décès « liés au chikungunya » en 2025

9 mai

L’épidémie actuelle a commencé en août 2024, mais les cas ont explosé à partir de mars 2025, avec une baisse amorcée depuis fin avril, en restant « toujours active avec des disparités selon les territoires » du département.

L’épidémie de chikungunya, maladie tropicale transmise par les moustiques tigres, continue de se propager à La Réunion. Trois nouveaux décès ont été comptabilisés, portant à douze le nombre de morts depuis le début de l’année sur l’île.

« Ces décès sont survenus chez des personnes de plus 70 ans (…) porteuses de comorbidités », principalement des « pathologies chroniques ». Cependant, 3079 cas ont été enregistrés la dernière semaine d’avril, contre 3601 la semaine précédente.

28 autres décès, dont celui d’un nourrisson, sont « en cours d’investigation » pour déterminer s’ils sont liés à cette maladie.

L’épidémie diminue depuis fin avril, mais elle reste « toujours active avec des disparités selon les territoires » du département. Du 28 avril au 4 mai, 250 passages aux urgences ont été enregistrés, contre 332 la semaine précédente, soit une baisse de 25%. Les consultations en médecine de ville sont également en baisse, avec 14.030 consultations du 28 avril au 4 mai, contre 23.140 la semaine précédente.

Ces premières tendances à la baisse de l’épidémie restent toutefois « à confirmer dans les prochaines semaines en raison d’un jour férié », le 1er mai, et du début des vacances scolaires, et doivent « être interprétées avec prudence », ajoute l’agence sanitaire. Au total, 47.500 cas de chikungunya ont été confirmés depuis le début de l’année 2025.

L’épidémie actuelle a commencé en août 2024, mais les cas ont explosé à partir de mars 2025. Avant cette flambée, aucun cas de chikungunya n’avait été signalé depuis 2010 à La Réunion.

Une épidémie avait touché 260.000 réunionnais(e)s et fait plus de 200 morts entre 2005 et 2006. La maladie, parfois surnommée la maladie de l’homme courbé, se distingue par des douleurs articulaires, des maux de tête ou des fièvres qui peuvent être très brutaux et intenses.


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