80 cas depuis le début de l’année

4 nouveaux cas de dengue à Saint-Paul

30 novembre 2017

La semaine dernière, 2 nouveaux cas de dengue autochtone ont été signalés, portant à 80 le nombre de cas identifiés depuis le début de l’année. Afin de limiter la propagation du virus, les services de l’Agence de Santé Océan Indien (ARS OI) et de la Cire Océan Indien (Santé publique France) maintiennent des mesures renforcées de surveillance et de lutte anti-vectorielle.

Depuis 4 semaines, des nouveaux cas de dengue autochtones sont identifiés à la Réunion (80 cas autochtones depuis le début de l’année). Sur la commune de Saint-Paul, 4 cas regroupés dans le temps et l’espace ont été identifiés récemment au centre-ville de Saint-Paul (quartier gare routière). Cette situation est en faveur de l’installation d’un foyer de circulation du virus sur cette zone.

L’identification d’un nouveau foyer actif de transmission de la dengue en ce début d’été austral représente un risque de reprise épidémique, du fait des conditions météorologiques actuellement propices aux moustiques vecteurs.

En 2017, les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS OI sont intervenues dans plus de 245 zones pour limiter la transmission du virus de la dengue. Ces périmètres incluent l’ensemble des interventions réalisées autour du domicile des malades infectés par ce virus (importés et autochtones), ainsi que des lieux de fréquentations des personnes susceptibles de favoriser la diffusion du virus.

Eliminer les larves de moustique

Ces actions se sont concrétisées par la réalisation de près de 15 750 visites à domicile. Au cours des dernières visites, environ 13% des habitations disposaient d’au moins un gîte larvaire (4684 gîtes éliminés ou traités sur l’instant) et près de 11 750 traitements de cours et jardins ont été réalisés pour éliminer les moustiques adultes.

De plus, les actions conjointes avec les services communaux et intercommunaux ont permis d’éliminer un grand nombre de gîtes présents sur les voiries et dans les jardins (encombrants, véhicules hors d’usages...) et de renforcer l’entretien des espaces publics dans les foyers de transmission du virus.

Que faire en cas de doute ?

Du fait du niveau 2A du dispositif ORSEC, un renforcement de la mobilisation des communes, intercommunalités et établissements scolaires concernées, aux côtés de la Lutte Anti-Vectorielle, est engagé pour l’élimination systématique des situations de prolifération des moustiques vecteurs et l’adoption par chaque individu des bons gestes de protection et de lutte.

Pour éviter la propagation du virus, l’ARS Océan Indien rappelle qu’il est impératif, en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue :

De consulter rapidement un médecin.

De continuer à se protéger des piqûres de moustiques.


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Témoignages - 80e année


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