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Visite du Premier ministre Dominique de Villepin
27 février 2006
Un total de 98 millions d’euros dont 76 millions d’aides nouvelles sont débloqués par le gouvernement pour lutter contre le chikungunya, a annoncé Dominique de Villepin dès son arrivée. ’Je veux le dire très clairement, tous les moyens nécessaires seront mis en œuvre pour surmonter cette crise’, a souligné le chef du gouvernement.
Dans un discours prononcé à la préfecture devant les élus et les acteurs économiques, Dominique de Villepin a noté que 22 millions d’euros seront consacrés à la réponse sanitaire et à la prévention contre la maladie. Sur cette somme, 7 millions d’aides nouvelles seront attribuées au "soutien aux professionnels de santé et à la distribution gratuite de produits anti-moustiques". 300.000 doses de produits répulsifs et de protection contre l’aedes albopictus seront ainsi distribuées aux femmes enceintes, aux jeunes enfants, aux personnes âgées et aux personnes en grande difficulté sociale.
Outre le volet sanitaire, le Premier ministre a annoncé que 9 millions d’euros "financeront l’effort de recherche des organismes publics contre le chikungunya". Il s’agira notamment de mettre au point un vaccin.
Concernant l’aide aux entreprises, notamment celles du secteur touristique, Dominique de Villepin a indiqué que "60 millions d’euros seront dégagés pour soutenir les secteurs économiques et les entreprises touchées par les conséquences de l’épidémie". (voir en page 6 les principaux points du discours de Dominique de Villepin).
Au cours d’une journée marathon, le Premier ministre a participé à une réunion avec les présidents du Conseil régional, du Conseil général et de l’Association des maires. Il s’est ensuite rendu au CHD de Bellepierre (voir encadré) , à la clinique de Saint-Benoît et a assisté à une opération de démoustication à Bras-Panon.
Aujourd’hui, il rencontrera les acteurs économiques avant de quitter l’île pour Paris.
Dominique de Villepin au CHD de Bellepierre
"La recherche sera financée"
Hier en début d’après-midi, le Premier ministre s’est rendu au centre hospitalier de Bellepierre (Saint-Denis). Il a visité les urgences et le service de médecine de crise où sont hospitalisés les malades atteints du chikungunya. Les médecins lui ont présenté leurs projets de recherche clinique sur la maladie. Leurs financements sont d’ores et déjà assurés, a souligné Dominique de Villepin.
Tous les médecins et chercheurs de La Réunion étaient représentés ce dimanche après-midi au cours de la rencontre avec le Premier ministre, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, et le ministre de l’Outre-mer, François Baroin.
Plusieurs projets de recherche ont été présentés. L’un d’entre eux portera sur l’étude du génome du virus, ses capacités à muter, ses différentes formes cliniques et sur la lutte contre la douleur, "ce qui est un grand challenge", soulignera l’un des chercheurs. Il s’agira également d’établir pourquoi la maladie jusqu’à présent réputée bénigne est finalement capable d’entraîner la mort.
Un autre programme de recherche s’intéressera au mécanisme de transmission du virus de la mère à l’enfant et aux risques possibles de séquelles. Ainsi, "5.000 femmes enceintes seront suivies au cours de leur grossesse et il en sera de même pour leurs enfants pendant 2 ans", indique l’un des médecins. Pour décrire et étudier les facteurs de la maladie, 3.000 adultes et 1.000 enfants contaminés par le virus seront suivis pendant 2 ans.
Une étude de séroprévalence analysant 1.000 sérums de femmes enceintes est en cours. Les résultats seront connus début mars. À la même date, les chercheurs disposeront des éléments de réponse d’une enquête menée afin d’établir que la maladie existait déjà à La Réunion en février 2005 (date de signalement du premier cas de chikungunya).
Enfin, une étude de prévalence sur un échantillon de 5.000 personnes représentatif de la population est en train d’être mise en place. Elle servira, notamment, à établir si la maladie est véritablement immunisante.
Dans sa réponse, Dominique de Villepin a d’abord adressé "les remerciements de toute la nation à l’ensemble des personnels de santé qui font face à la crise". Une reconnaissance du travail accompli allant au-delà des mots, puisque dans son discours prononcé à la Préfecture, le Premier ministre avait annoncé qu’une prime de 300 euros sera allouée à chaque personnel soignant des hôpitaux publics ou privés.
Devant les chercheurs et les médecins, le Premier ministre a souligné qu’en matière de recherche, "nous aurons à cœur de répondre à toutes les demandes". Il estimait en effet que "les fonds pour la recherche sont essentiels", car "les malades attendent d’être soulagés, qu’il y a des maux récurrents et des rechutes". C’est en ce sens que l’État va débloquer 9 millions d’euros. Cela devrait permettre de financer l’ensemble des programmes de recherches cliniques présentés ce dimanche.
Répondant à une question sur la création d’un CHR (Centre hospitalier régionale), Dominique de Villepin a noté que cette structure "est essentielle" à La Réunion.
Le Premier ministre dans l’Est
"Ne plus baisser la garde" face aux moustiques
Le Premier ministre et le ministre de la Santé ont passé leur dimanche après-midi dans l’Est. Après une visite au PC de crise de la sous-préfecture de Saint-Benoît, à la clinique de la ville et une réunion avec les personnels de santé, le Premier ministre s’est rendu à Bras-Panon pour assister à une opération de démoustication menée par les employés communaux et les militaires. Il est allé saluer chez eux plusieurs habitants du quartier.
Dans le discours qu’il avait prononcé le matin à la Préfecture, Dominique de Villepin avait souligné que "nous poursuivrons l’effort de démoustication engagé depuis le début de l’épidémie. Mais il ne faudra plus jamais baisser la garde". L’après-midi, il est donc allé se rendre compte sur le terrain de la réalité de cette démoustication. C’est le quartier de Paniandy à Bras-Panon qui a été choisi.
Avant d’aller saluer quelques habitants chez eux, le Premier ministre a d’abord suivi une opération de destruction de gîtes larvaires par du Bti, un produit biologique inoffensif pour l’Homme, les animaux et les autres insectes.
À noter par ailleurs qu’à la demande de Dominique de Villepin, les agents des collectivités et les militaires participant aux opérations de démoustication bénéficieront d’un suivi médical approfondi afin que tout risque d’intoxication soit écarté. "La médecine du travail sera, en accord avec les partenaires sociaux, chargée de ce suivi", a souligné le Premier ministre en annonçant qu’une dotation de 200.000 euros sera affectée à ce suivi.
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