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Le GHSR a rejoint le réseau “Maternité sans tabac”
15 septembre 2009, par
Le professeur Michel Delcroix, auteur du livre “La grossesse et le tabac” (publié aux éditions “Que sais je ?”) est actuellement sur l’île pour animer une formation auprès des sages-femmes et médecins obstétriciens.
Il préside le réseau “Maternité sans tabac” qui regroupe 380 maternités dont celle du GHSR nouvellement adhérente.
En 2004, le professeur Delcroix organise la première conférence de consensus “Grossesse et tabac” au niveau mondial. A la suite de cette conférence, des recommandations ont été établies afin « de professionnaliser les maternités et de les rendre “Maternité sans tabac” », précise le professeur Delcroix.
Au sein de cette charte “Maternité sans tabac”, il est prévu, pour les professionnels, la mise à disposition d’un appareil “bébé CO” chargé de mesurer la quantité de monoxyde de carbone présente dans le corps de la femme enceinte. Désormais, toutes les femmes enceintes qui consultent au GHSR seront informées systématiquement sur les possibilités de prévention et de prise en charge du tabagisme actif ou passif et des addictions en général.
« A La Réunion, nous avons déjà un taux de prématurés deux fois plus élevé qu’en métropole, c’est un vrai problème de santé publique dans notre île, alors si les jeunes femmes commencent à fumer de plus en plus tôt, c’est très grave », indique le docteur Georges Barau.
Et il est vrai qu’à La Réunion, le mélange tabac, alcool et zamal est assez courant, d’où la nécessité de dépister, d’informer et de sensibiliser les femmes consommatrices.
Il faut savoir que « les joints produisent 3 fois plus de monoxyde de carbone que la cigarette, le tabac roulé 2 fois plus et le narguilé 30 fois plus », précise le professeur Delcroix.
Mais attention, le but n’est pas de stigmatiser la femme enceinte dépendante. « De nombreuses femmes arrêtent automatiquement la cigarette lors de la grossesse. Mais pour les fortes dépendances, elles ont besoin d’aide », souligne Conchita Gomez, présidente de l’Association nationale des sages-femmes tabacologues. Et c’est là que l’appareil de mesure peut les aider, « lorsqu’elle voit le degré d’intoxication, cela leur donne une information, c’est motivant. Et lorsqu’on leur dit que les bénéfices sont immédiats lorsqu’on arrête de fumer, ça peut être un déclic. De plus, cela favorise l’allaitement maternel, etc… », poursuit la sage-femme.
La femme qui fume cumule les risques
Concrètement, « les pires lésions dues au tabagisme sont celles qu’on ne voit pas », souligne le professeur Delcroix. Plus généralement, « quand on fume, le délai de conception est rallongé de 9 mois, il faut le savoir. Le risque de fausse couche est plus important, le risque de naissance prématurée est plus élevé ainsi que celui d’avoir un bébé de plus petit poids », poursuit Conchita Gomez. En effet, le monoxyde de carbone inspiré par la mère prend la place de l’oxygène, du coup le bébé est mal oxygéné. « Le risque est aussi présent pour n’importe quelle femme, mais la femme qui fume cumule l’ensemble de ces risques ». Et si, en plus, il y a l’alcool et le zamal, le risque augmente de façon importante.
« 30.000 mesures ont été effectuées dans le réseau “Maternité sans tabac” et il est prouvé que l’état clinique du bébé, le périmètre crânien et le poids de son cerveau dépendent du taux de monoxyde de carbone respiré par la mère », précise le professeur Delcroix.
Contrairement à ce qui été longtemps dit, le risque est le même quelle que soit la quantité de cigarettes consommées par la mère. Comme l’alcool, 9 mois, c’est aussi 0 cigarette.
Deux types de prises en charge sont proposés aux femmes, selon le professeur Delcroix : « les substituts nicotiniques dont 50 euros sont remboursés pour le premier mois de grossesse et une thérapie cognitivo-comportementale. Et ça, les sages-femmes sont capables de proposer ».
C’est aussi dans ce cadre qu’entre la formation dispensée actuellement par le président du réseau “Maternité sans tabac”.
SP
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