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Communiqué de Gélita Hoarau
31 décembre 2005
A propos de la mission ministérielle ’Chikungunya’
À l’unisson de l’opinion publique réunionnaise, je n’ai pu que me féliciter de la venue à La Réunion de la mission d’expertise technique commune de l’Institut de veille sanitaire, de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et de l’Institut de recherche pour le développement, mission coordonnée par un membre de l’Inspection générale des affaires sociales.
Mais, avec l’ensemble des habitants de La Réunion, je ne peux qu’exprimer ma surprise en apprenant, par un simple communiqué de presse émanant des ministères de la Santé et des solidarités ainsi que de l’Outre-mer, que cette mission a séjourné ici durant la troisième semaine de décembre et serait déjà rentrée à Paris.
Ainsi, cette mission n’aurait jamais manifesté sa présence auprès de celles et ceux qui, maires, président(e)s des collectivités départementales et régionales, praticiens, etc., œuvrent en première ligne sur le terrain afin de tenter, mais en vain, de contenir l’extension du fléau.
L’attitude de cette mission est incompréhensible à mes yeux. En tenant ainsi volontairement à l’écart les maires et leurs équipes qui se dépensent sans compter dans une lutte qui n’est pas à l’échelle des moyens dont dispose La Réunion, comment cette mission aurait-elle pu être en mesure de remplir les objectifs que lui assignaient MM. Xavier Bertrand et François Baroin ? Comment, sans daigner rencontrer un seul de ces acteurs essentiels que sont les maires, la mission aurait-elle pu parvenir à une "évaluation approfondie de la situation (prévisions épidémiologiques, possibilités d’éradication, évaluation des moyens et des méthodes de lutte anti-vectorielle mis en oeuvre) et identifier d’éventuelles mesures complémentaires" ?
Cette attitude de défiance à l’encontre des responsables élus de La Réunion me laisse perplexe et augure mal des conclusions de la mission.
Pour ma part, j’ai la certitude que nous ne parviendrons pas à l’indispensable mobilisation de chacun si ne sont pas rapidement instaurées des conditions de totale transparence. Seule la vérité due aux Réunionnais sera capable de susciter la confiance et permettra ainsi d’atteindre - si les moyens exceptionnels nécessaires sont enfin consentis - l’objectif réaliste de l’éradication du virus du Chikungunya.
Dix mois après le début de cette épidémie, il n’est plus possible de se heurter au silence et aux chiffres officiels dont l’ensemble du corps médical dit aujourd’hui qu’il sont à multiplier par 5, voire 6. Dix mois et près de 40.000 personnes ayant souffert et souffrant encore des séquelles de cette maladie, La Réunion ne peut plus attendre. Les Réunionnais ont droit à la protection de leur santé. Ils ont droit à la transparence et à la vérité si nous voulons respecter leur volonté d’être les acteurs d’une lutte enfin efficace qu’il convient d’entreprendre de toute urgence.
Mission interministérielle sur le chikungunya
Pourquoi se défier ainsi des Réunionnais ?
Ainsi une mission interministérielle est venue en catimini à La Réunion et s’en est retournée sur la pointe des pieds à Paris après avoir, nous dit-on, procédé : 1 - à une évaluation approfondie de la situation ; 2 - à des prévisions épidémiologiques ; 3 - à une évaluation des possibilités d’éradication ; 4 - à une évaluation des moyens et des méthodes de lutte anti-vectorielle mis en œuvre ; 5 - à une identification d’éventuelles mesures complémentaires.
Tout cela sans avoir jugé nécessaire de rencontrer les maires qui, jour après jour et souvent avec les seul moyens du bord, luttent contre un fléau dont on n’a pas su ?, pas voulu ?, pas pu ?, évaluer correctement la dangerosité.
Gélita Hoarau s’étonne de l’attitude inexplicable de cette mission interministérielle. Depuis des mois, sans rien dissimuler de son action, la sénatrice actionne toutes les alarmes possibles à tous les niveaux et fait des propositions de nature à unir toutes les forces et mobiliser les moyens exceptionnels qui rendraient réellement efficace la lutte entreprise.
Aujourd’hui, il n’est plus permis de biaiser. Après les médecins confrontés à la flambée de la maladie, ce sont les urgentistes qui déclarent à Télé-Réunion s’apprêter à recevoir, durant la nuit de la Saint-Sylvestre, de nouveaux malades du Chikungunya.
Ce matin, sur les ondes de radio Free Dom, chacun a pu entendre la douloureuse litanie de celles et ceux, de tous âges, qui expérimentent dans leur chair, les conséquences d’une maladie dont ils ont le sentiment qu’on s’ingénie à leur en masquer l’ampleur et les conséquences.
C’est aussi Jocelyne Lauret qui est venue dire, à Antenne-Réunion et à Télé-Réunion, combien pourraient être redoutables pour l’avenir de notre industrie touristique les conséquences de l’infection de touristes venus en toute confiance sur la base de la réputation de l’excellence de la santé publique à La Réunion.
Ce sont toutes ces personnes interviewées par le "JIR" (1) qui font part de leur détresse. Ce sont ces médecins, dans le "JIR" toujours, qui, sur la base du nombre des malades du Chikungunya dans leur quartier, mettent publiquement en doute la sincérité des chiffres officiels.
De tout cela ressort une soif de transparence, le besoin de voir le droit à la vérité enfin respecté. Tel sera donc le vœu qu’avec tous les habitants de La Réunion, nous formons pour 2006.
Jean Saint-Marc
(1) "Journal de l’île" daté du 30/12/2005 pp. 14,15,16.
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