
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Chikungunya : rapport de la mission d’information parlementaire
6 juillet 2006
La commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l’Assemblée Nationale examinait mardi dernier le rapport de la mission d’information sur le chikungunya à La Réunion et à Mayotte, dont le rapporteur n’est autre que le député-maire de Saint-Benoît, par ailleurs médecin. La députée PCR Huguette Bello, membre de la mission, demande quant à elle la création d’une commission d’enquête sur les conséquences de l’épidémie.
Sans virer dans le défaitisme, la parlementaire réunionnaise relevait l’importance des conclusions de la mission, pour trois raisons au moins. C’est le premier document qui tente de comprendre l’enchaînement de facteurs qui ont débouché sur l’épidémie. "Cette maladie a tué plus qu’un cyclone, plus qu’une catastrophe naturelle, plus que les accidents de la circulation", souligne Huguette Bello, qui craint par ailleurs que le chikungunya devienne endémique à La Réunion. Le nombre de malades est toujours plus élevé que l’hiver austral précédent. Pire, la pandémie risque de gagner d’autres territoires français, dont le sud de La France.
Jauger l’impact de l’épidémie
D’où toute l’importance de poursuivre les efforts déjà fournis afin d’apprendre de cette crise et de sa gestion. "Mondialisation des échanges, urbanisation, réchauffement climatique, tout indique en effet que l’émergence et l’apparition de maladies virales à vecteur sont à craindre", avertit la parlementaire, qui demande la création d’une commission d’enquête sur les conséquences du chikungunya, "à l’instar de ce qui s’est fait après la canicule de 2003 où une mission d’information avait été suivie de la création d’une commission d’enquête". Une commission d’enquête, pourquoi ? Auditionner les acteurs, mobilisés ou non dans la lutte anti-vectorielle, mais surtout jauger l’impact de cette épidémie sur la sécurité sanitaire de La Réunion, repérer les séquelles dues au chikungunya, mesurer l’influence de l’épidémie sur l’espérance de vie d’un nourrisson.
Huguette Bello prône "une meilleure articulation entre des fonctions généralement distinctes : recherche, veille, alerte et gestion de risque sanitaire". Espérons surtout que cette commission d’enquête, si elle est créée, puisse relever les négligences qui ont conduit à cet état de crise, et par extension que l’on définisse une véritable politique de lutte contre les moustiques.
Une autre parlementaire, Mme Gabrielle Louis-Carabin, a regretté que le rapporteur ait omis de rencontrer l’ensemble des maires et les conseilleurs généraux lors de son déplacement avec les membres de la mission.
À quand un véritable service de lutte anti-vectorielle ?
Éléments primordiaux de ce rapport : la mission d’information, dont le rapporteur n’est autre que le député-maire de Saint-Benoît Bertho Audifax, souligne l’importance de "recréer un service de lutte anti-vectorielle pérenne et suffisamment doté en effectifs", "de se doter d’un plan d’urgence sanitaire", tout en encourageant la recherche. "La gestion de la crise requiert un pilotage unique par l’État qui seul est à même de permettre la coordination des actions", indique encore la mission d’information. La députée Huguette Bello regrette que le rapport de la mission ne mette pas en exergue l’impact environnemental de l’usage massif des pesticides et surtout les conséquences sociales de l’épidémie, qui n’ont pas été développés. Reste des questions : à quand un service de prophylaxie dans notre pays ? Qui en aura la charge ? Les Réunionnais seront-ils associés à la lutte anti-vectorielle ?
Et une des questions qui venait conclure les débats a porté sur la création d’une commission d’enquête sur le dispositif français et la coopération internationale en matière de veille sanitaire, qui pour le rapporteur Bertho Audifax aurait un "but coercitif", appréciation contestée par les présents dont Huguette Bello. Le rapporteur, privilégiant une campagne de communication, continue toujours à sous-estimer les moyens effectifs de lutte contre le chikungunya. On se demande pourquoi...
Patrick Julie
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