Alimentation, histoire et santé

16 juillet 2020, par François Maugis

Et si la longue histoire de notre évolution, nous donnait des leçons de santé ? C’est en tout cas ce que plusieurs découvertes scientifiques récentes, tentent de nous démontrer. Les choses de la nature ne sont pas tranchées mais orientées.

L’alimentation la plus favorable à l’homme, est certainement celle qu’il a pratiquée le plus longtemps au cours de son histoire. Cela ne veut pas dire que tous les autres aliments sont à proscrire mais leur consommation doit certainement être réduite pour favoriser un équilibre de nos fonctions digestives et donc favoriser notre santé.

Consommer des racines cuites ou crues pendant plus de deux millions d’années, a forcément eu un effet sur nos fonctions digestives qui, au cours du temps se sont adaptées à ce type de nourriture [1]. Et ce ne sont pas les trois ou quatre milliers d’années les plus récentes qui ont pu modifier ce type de fonctionnement. Ensuite, il y a tous les autres végétaux consommés à cette époque (toute sortes de fruits et de feuilles).

Pour ce qui est de la viande, sa consommation devrait être notablement réduite par rapport à ce que nous consommons aujourd’hui mais surtout, nous devons éviter de consommer une viande trop cuite, ce serait un véritable poison pour notre organisme [2]). Une viande saignante ou crues se digère plus facilement. Pour ce faire il est évidemment indispensable de consommer une viande parfaitement saine.

Reste le problème des céréales et des graines dont certaines écoles de pensée font l’alpha et l’oméga de la santé. Eh bien cette notion, elle-même, serait à revoir. En effet, la consommation massive de céréales par les humains, est beaucoup trop récente pour que notre système digestif ait eu le temps de s’adapter à cet aliment nouveau. La consommation excessive de céréales serait même responsable de certains de nos ennuis respiratoires (rhumes, bronchites, encombrement des sinus, etc.) [3]. Et je ne parle pas de certains autres poisons modernes comme l’excès de sucre, de laitages et autres perturbateurs endocriniens. Cela est abondamment dénoncé aujourd’hui.

On peut trouver mille variantes au régime humain alimentaire idéal mais oublier qui nous sommes et d’où nous venons, nous écarte immanquablement de la vérité. Dans cette société de la performance et de la vitesse, nous avons perdu la notion du temps, élément indispensable à l’évolution biologique de tout le monde vivant. Si nous n’y prenons pas garde, nous risquons de le payer très cher. Les crises sanitaires récentes sont peut-être un avertissement dont il faudra tenir compte.

François-Michel Maugis

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