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Démoustication et nettoyage du Port
25 janvier 2006
Dès demain et 3 semaines durant, la Ville du Port lance une opération exceptionnelle de démoustication et de nettoyage des quartiers pour préserver les habitants du chikungunya. Elle conduit aussi la première action de l’île de déchetterie mobile. La présentation de cette opération se déroulait hier à la mairie du Port.
Hier à la mi-matinée à la mairie du Port, Jean-Yves Langenier, le premier magistrat de la ville et conseiller général, accompagné de conseillers municipaux et de responsables techniques, annonçait le lancement de l’opération exceptionnelle de démoustication et de nettoyage du Port. En même temps, la municipalité conduit la première expérimentation de déchetterie mobile de l’île. Elle associe à cette opération sanitaire les habitants et des associations de quartiers.
Cette action de santé publique débute demain et s’étendra sur 3 semaines, même si sur le territoire du Port, de novembre dernier au 15 janvier, le nombre de cas passe de 958 à 1.017, soit une augmentation 159. Même si le chiffre semble minime, la mairie accentue la démoustication au sein des espaces publics, des stades principalement. Le Port se situe dans une zone sèche et il pleut par intermittence depuis la semaine dernière. Ces conditions - la sécheresse et la pluie - favorisent le développement de l’Aedes albopictus. Ce moustique transmet la maladie du chikungunya. Faut-il encore le rappeler ?
Face à cette situation, "nous redoublons de vigilance", explique Jean-Yves Langenier et "nous lançons cette opération exceptionnelle de nettoyage et de démoustication des quartiers". Chaque foyer portois recevra dans sa boîte aux lettres un prospectus “Halte aux moustiques”. Le maire portois insiste sur l’action collective pour enrayer la propagation de l’épidémie et "Ansamn, alon mèt nout vil prop pou nout santé", indique la plaquette. Sur celle-ci sont mentionnés les secteurs, les dates de passages des interventions. "Mais aussi les 3 dates hebdomadaires où la déchetterie viendra aux habitants sur les 3 semaines", précise Vital Lebon, ingénieur et responsable de la direction technique à la mairie.
Cette déchetterie mobile est une première dans l’île. Elle se compose de bacs pour les végétaux et les métaux. Ainsi, la Ville du Port invite les citoyens à changer de comportement. Elle lutte par ailleurs contre les dépôts sauvages. Jean-Yves Langenier rappelle aussi "l’interdiction de déposer des ordures sur la voie publique dans le cadre de textes relatifs à la protection de l’environnement et à l’hygiène". Les amendes varient entre 38 euros et 1.500 euros. Alors, "Ansanm, alon mèt nout vil prop pou nout santé". C’est le mot d’ordre qui va rassembler les Portois dans les semaines qui viennent.
Jean-Fabrice Nativel
o La Ville du Port mène la lutte depuis mai 2004
En mai 2004, la Ville du Port était la plus affectée par le chikungunya. Dès lors, jusqu’en octobre dernier, la ville lançait la lutte contre les dépôts de larves. Elle distribuait à l’ensemble des foyers des plaquettes d’information. Peu après, elle constatait le recul de la maladie. Mais de novembre à décembre 2005, la municipalité continuait l’intensification de la lutte par plus d’interventions dans de tous les quartiers. Elle épandait du produit dans les sites et bâtiments accueillant le public et n’oubliait pas la communication de proximité. Aussi, dès demain, la Ville du Port et sur 3 semaines, redouble de précaution pour préserver les habitants de cette maladie.
o Coût global de cette opération sanitaire estimé entre 200.000 et 250.000 euros
Cette opération exceptionnelle pour le nettoyage et la démoustication coûtera “bonbon”. Le coût prévisionnel de cette action sanitaire est de 150.000 euros, hors traitement des déchets collectés. Une première estimation du traitement de ces déchets se chiffre entre 50.000 et 100.000 euros. Le coût global de l’opération est compris entre 200.000 et 250.000 euros.
o Pour un épandage biologique
Actuellement, les responsables techniques de la Mairie du Port réfléchissent à une opération d’épandage biologique sur la ville. Cette proposition ne figurait pas à l’ordre du jour de cette rencontre avec les journalistes hier matin. Mais Jean-Yves Langenier, le maire du Port, songe à cette solution.
En bref
Les opérations de démoustication se multiplient
Suite à la récente et tardive prise de conscience de la DRASS et de l’État envers l’épidémie de chikungunya, plusieurs villes ont décidé de mettre en place, à leur tour, des opérations de démoustication.
Avec la rentrée lundi prochain, ce sont de nombreux établissements scolaires qui sont concernés.
À Sainte-Suzanne, "une grande opération de lutte contre les moustiques dans toutes les écoles de la Commune et sur les lieux publics" a commencé hier. La Mairie informe également que "les agents interviennent également chez les particuliers sur demande".
À La Possession, toutes les écoles de la commune feront l’objet d’une démoustication demain et vendredi, ainsi que tous les mercredis. De plus, dès la semaine prochaine, les crèches et jardins d’enfants seront traités une fois par semaine, tout comme le sont actuellement les cimetières.
À Saint-Benoît, "25 personnes interviennent dans les écoles, les crèches et les garderies, intérieur, extérieurs et abords". L’opération organisée par la Mairie mobilise également "84 personnes en CAE sur l’entretien des espaces verts à Saint—Benoît, dans tous les quartiers". 10 personnes sont recrutées pour "traiter les zones en friches aux abords des lotissements et les espaces publics" et 20 autres personnes seront formées par la DRASS avec une mission d’information et de traitement. Par ailleurs, "Une opération coup de poing de l’armée est prévue les 31 janvier et 1er février, en liaison avec la DRASS, le SDIS et la Mairie, à Sainte-Anne qui est le foyer de chikungunya le plus actif sur Saint-Benoît ; le traitement s’effectuera particulièrement sur l’entrée de ville de Sainte-Anne, sur les lotissements autour de l’église et à Petit-Saint-Pierre".
À Saint-Denis, "plusieurs quartiers de la Ville vont faire l’objet d’une opération importante de démoustication, réalisée par les services de l’État dont l’armée, en collaboration avec les services techniques de la Ville de Saint-Denis et de la CINOR". Les zones concernées sont :
- Aujourd’hui en centre-ville (périmètre compris entre les rues Jacob, Léon Dierx, Camp Calixte et Monthyon).
- Jeudi 26 et vendredi 27 janvier à Sainte-Clotilde (périmètre compris entre les rues Leconte de Lisle, Lory les Bas, l’allée de Chrysanthèmes et la rue des Frères Cazaman).
- Lundi 30 janvier au Chaudron (Périmètre compris entre le Boulevard du Chaudron, la rue Evariste Berg, le Boulevard Jean Jaurès et l’avenue Hippolyte Foucque).
- Mardi 31 Janvier au Moufia (périmètre compris de part et d’autre de la route du Moufia entre la ravine du Chaudron et l’avenue Georges Brassens).
La CGPER solidaire dans la lutte contre le chik
Les agriculteurs offrent leur aide
Dans un communiqué publié hier, les agriculteurs représentés par la Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion "sont prêts à mettre en location leur pulvérisateur d’herbicides afin d’effectuer une démoustication efficace et coordonnée sur l’ensemble du département". Les agriculteurs ont en effet du matériel qui pourrait s’avérer utile pour la lutte : "une centaine de tracteurs équipés de cuves de 600 litres à 800 litres qui pourraient facilement traités les zones mêmes difficiles d’accès".
La CGPER ajoute que les agriculteurs sont solidaires de la lutte car ils sont eux-mêmes "particulièrement exposés par celle maladie en travaillant dans les champs de cannes surtout en cette période pluvieuse." Par ailleurs, les agriculteurs sont habitués à ce genre d’opération, car "après le passage d’un cylcone, de nombreuses mairies font appels aux agriculteurs pour le nettoyage et l’enlèvement des déchets"
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