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Réforme de l’assurance maladie
3 juin 2004
L’Intersyndicale FSU-UNSA-CFDT-CGTR s’oppose à la réforme éclair et inefficace de l’assurance maladie proposée par le gouvernement. Un rassemblement militant est prévu ce samedi pour garantir la sauvegarde des principes de bases du système de santé.
Du fait de l’évolution de notre société, les dépenses de santé vont augmenter et le trou de la sécurité sociale va se creuser. Dominique Lucas (FSU) ne comprend pas que le gouvernement se refuse de "prévoir un rassemblement solidaire et durable". Pour lui "il n’y a aucune réforme ambitieuse, au contraire nous allons vers une sécurité sociale injuste, moins solidaire, et vers un système de santé moins efficace. On ne dépensera pas moins, mais la part individuelle va augmenter, s’accompagnant d’un cortège d’inégalités, créant une brèche entre ceux qui ont les moyens et ceux qui ne les ont pas. L’accès au soin pour tous est remis en cause".
Pour l’Intersyndicale le système ne doit pas se limiter aux soins mais penser en amont à l’ensemble des problèmes de santé publique et à la prévention. Dominique Lucas déclare que "la manœuvre du gouvernement cache mal une volonté de passer en force malgré l’opposition des organisations syndicales, des associations, des mutuelles et des professionnels de la santé". C’est pourquoi l’Intersyndicale organise une journée d’action. Ce rassemblement militant est prévu pour ce samedi 5 juin à 10 heures, devant la préfecture de Saint-Denis, devant la sous-préfecture de Saint-Pierre, ainsi qu’un peu partout ailleurs dans toute la France.
La réforme du gouvernement comprend trois volets qui ne peuvent être dissociés : la gouvernance, l’offre de soin et le financement. Armand Hoarau (UNSA) affirme au nom de l’Intersyndicale que "le choix de santé publique est un droit régalien, il doit être défini par l’État, après concertation avec l’ensemble des citoyens et un large débat. Une bonne réforme est possible, l’État doit repousser son calendrier". Il souhaite que les partenaires sociaux soient élus au sein des administrateurs de l’Union des caisses d’assurance maladie.
Axel Zettor précise : "Il ne s’agit pas de refuser de réformer l’assurance maladie. Il faut une réforme". Au lieu des "mesurettes de Douste-Blazy" il attend "une réforme en profondeur, dans la concertation, qui engage l’ensemble des acteurs". Une réforme qui aille "au-delà de se fixer un objectif de dépense". Soulignant l’importance de la qualité des soins, Axel Zettor s’oppose à l’instauration "d’un système à deux vitesses : une pour les riches, une pour les pauvres". Un monde de la santé où "le patient est devenu un client" et le médecin "un prestataire de service". Pour lui ce sont les prescripteurs qu’il faut responsabiliser au lieu de culpabiliser le patient. La réforme doit être aussi l’occasion d’ouvrir l’accès au soin dentaire, à l’appareillage, à la lunetterie. La couverture des écarts, les gardes médicales... c’est l’occasion de tout repenser pour que tout un chacun puisse également accéder aux soins.
Ivan Hoareau (CGTR) dénonce en premier lieu "l’absence de concertation et la rapidité de la réforme". Approuvant la nécessité d’une approche globale il demande de "ne pas exagérer le déficit à des fins politiciennes". En demandant au patient de verser un euro, le gouvernement remet en cause le principe de solidarité selon lequel "chacun cotise selon ses revenus, chacun est soigné selon ses besoins de santé". Selon lui ce premier euro "c’est le doigt dans l’engrenage". Un engrenage qu’a connu le forfait hospitalier qui n’a cessé d’augmenter, passant de 10 à 14 euros. "Petit Euro deviendra grand" prévient l’Intersyndicale.
"C’est la notion de solidarité qui est remise en question. Les mesures ne reposent que sur les salariés et pas sur les entreprises" termine Ivan Hoarau en notant qu’une politique d’emploi plus ambitieuse pourrait réduire le déficit. Tout comme la réaffectation de la taxe sur l’alcool et le tabac à l’assurance maladie, où un meilleur contrôle de l’industrie pharmaceutique. Pour la CGTR il est possible, par exemple, de "moduler les cotisations salariales en fonction des politiques d’embauche ou de licenciement". Le gouvernement peut mieux faire. Une bonne réforme est possible si on veut bien faire porter les efforts par l’ensemble des acteurs.
Eiffel
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