16 millions de cas et plus de 640.000 morts : la pandémie de COVID-19 s’amplifie

Appel pour un Mouvement mondial pour la Santé contre le coronavirus

27 juillet 2020, par Manuel Marchal

Dans le monde entier, la pandémie de COVID-19 s’aggrave. Le déconfinement opéré en Europe sans vaccin ni remède préventif efficace cause une relance très inquiétante du nombre de foyers de coronavirus, malgré l’obligation du port du masque. Dans les Amériques, la situation est chaque jour plus catastrophique, notamment aux Etats-Unis et au Brésil alors qu’en Inde, le nombre de cas augmente chaque jour d’un nombre impressionnant. Avertissant qu’il n’y aura pas de retour à la « vieille normalité », l’OMS appelle à la création d’un Mouvement mondial pour la Santé, animé par des jeunes à l’image des mobilisations mondiales contre le changement climatique et contre le racisme.

Les cas de COVID-19 dans le monde approchent les 16 millions et près de 650 000 décès. La plupart des cas, soit 10 millions, concernaient seulement 10 pays, les États-Unis, le Brésil et l’Inde représentant près de la moitié. Les États-Unis ont franchi le cap des quatre millions d’infections.
Jeudi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté le monde entier à jouer un rôle dans la prévention de la propagation de la maladie, avertissant qu’il n’y aura pas de retour à « l’ancienne normale ». « Nous demandons à chacun de traiter les décisions concernant sa destination, ses activités et ses interlocuteurs, comme des décisions de vie ou de mort - parce qu’elles le sont », a déclaré le chef de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’exprimant depuis Genève. « Ce n’est peut-être pas votre vie, mais vos choix pourraient faire la différence entre la vie et la mort pour quelqu’un que vous aimez ou pour un parfait inconnu ».

Adaptez-vous à la « nouvelle normalité »

Le COVID-19 a perturbé la vie de milliards de personnes à travers le monde, et le directeur de l’OMS a déclaré qu’il était compréhensible que les gens veuillent vivre leur vie. « Mais nous ne reviendrons pas à la « vieille normalité ». La pandémie a déjà changé la façon dont nous vivons nos vies. Une partie de l’adaptation à la « nouvelle normalité » consiste à trouver des moyens de vivre en toute sécurité », a-t-il indiqué.
Ces dernières semaines, des épidémies associées aux boîtes de nuit et à d’autres endroits où les gens se rassemblent ont été signalées, même dans des endroits où la transmission du virus a été supprimée. « Nous devons nous rappeler que la plupart des gens sont encore sensibles à ce virus. Tant qu’il circule, tout le monde court un risque », a déclaré Tedros, ajoutant :« Ce n’est pas parce que les cas peuvent se situer à un niveau bas là où vous vivez, cela ne permet pas de baisser la garde. »

Les précédents du changement climatique et de l’égalité

Tedros a souligné que n’importe qui, quel que soit son âge ou son lieu de résidence, peut aider à diriger les efforts pour vaincre la pandémie et mieux reconstruire.
« Ces dernières années, nous avons vu des jeunes diriger des mouvements populaires pour le changement climatique et l’égalité raciale. Nous avons maintenant besoin des jeunes pour lancer un mouvement mondial pour la santé - pour un monde dans lequel la santé est un droit humain, pas un privilège », a-t-il suggéré.

M.M.

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  • Oui partant pour ériger la Sante comme un enjeu réveillant les consciences. Mettons nous d’accord préalablement sur une définition acceptable par le plus grand nombre de la santé. Qui pour nous et : désir de vivre, plaisir d’agir, rapport actif à l’environnement, sentiment d’exister, créativité. malheureusement l’OMS véhiculent une définition complètement statique et conservatrice : "un complet état de bien-être physique, moral et mental " sans sans définir ce qu’elle entend par physique, moral, et mental.
    C’est d’une confrontation avec les notables des institutions que l’on pourra changer les choses parce que la base comprendra aisément la définition proposée. FP


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