
Lo monde zordi lé pi parèye sèk yèr ! lo monde la shanjé !
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6 ans après le rapport de l’IGAS, les mesures structurelles ont-elles été prises ?
21 février 2024
Hier, les dirigeants du CHU, des syndicats et des élus ont organisé une conférence de presse pour appeler l’État à verser tout de suite 15 millions d’euros au CHU de La Réunion. Ils estiment que des subventions insuffisantes de l’État sont responsables du déficit.
En 2017, un rapport de l’IGAS avait mis le doigt sur de nombreux dysfonctionnements dans la gestion financière du CHU de La Réunion par ses dirigeants. Le rapport de l’IGAS et l’absence d’une inspection approfondie de la gestion du CHU par l’IGAS peuvent expliquer l’attitude de l’État à retarder le versement de l’intégralité de la subvention promise.
Le CHU de La Réunion aurait besoin de 30 millions d’euros pour fonctionner. Sur cette somme, 10 millions serviraient uniquement pour les évacuations sanitaires entre Mayotte et La Réunion, soit un tiers du budget.
Une conférence de presse au sujet de la situation financière du CHU de La Réunion a eu lieu ce 20 février avec des représentants du personnel et des patients, élus du Conseil de surveillance, parlementaires et élus de collectivités.
« Comme les autres CHU de France, mais avec une dimension plus critique du fait de l’insuffisante prise en compte de son rayonnement dans l’océan Indien et de son insularité dans ses financements, le CHU de La Réunion se trouve dans une situation financière particulièrement alarmante qui pourrait impacter à très court terme son bon fonctionnement et la qualité des soins prodigués aux Réunionnaises et aux Réunionnais. », indique la Région Réunion.
« Compensation des surcoûts dus à l’inflation, dotation spécifique qui prenne en compte l’ensemble des activités assurées par le CHU (dont les EVASAN), valorisation du coefficient géographique… L’urgence de la situation appelle à ce que les engagements pris ces derniers mois soient enfin tenus ! », indique la collectivité.
Le coût des « EVASAN » entre Mayotte et La Réunion est estimé à 10 millions d’euros lors qu’elles résultent du sous-équipement en matière d’hôpital dans l’île de l’archipel des Comores.
Le déficit atteindrait les 50 millions d’euros, soit l’équivalent de 5 années d’EVASAN Mayotte-La Réunion, auxquels s’ajouteraient des cotisations sociales impayées à hauteur de 37 millions d’euros.
Présente lors de cette conférence de presse, Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, indique que « la santé de nos familles est sacrée et nécessite un accompagnement. Pourquoi dans ce cas est-ce que notre hôpital public réunionnais n’est pas soutenu à sa juste valeur ? En effet, les annonces gouvernementales de retarder l’augmentation de 3 points du coefficient géographique, annoncée en novembre dernier, n’est pas acceptable. La sous-dotation du CHU de La Réunion est pourtant la principale cause de son déficit ».
La revendication est la suivante : 15 millions d’euros de l’État tout de suite. Un membre du CA du CHU a affirmé que cet hôpital a besoin de 30 millions d’euros par an pour fonctionner. Autrement dit, un tiers de son budget de fonctionnement servirait aux évacuations sanitaires entre Mayotte et La Réunion. Les dirigeants du CHU, des syndicats et les politiques font donc bloc pour demander à l’État de donner plus d’argent afin de combler le déficit.
Mais l’État est-il le seul responsable de ce déficit ? En novembre dernier, le syndicat FAFPHR demandait « une inspection complète du CHU de La Réunion par l’IGAS » car « de graves problématiques ont été mises en lumière par les experts de l’IGAS dans le cadre leurs missions de contrôle et d’audit menées entre 2016 et 2017 »
« Parmi les termes employés dans ce rapport de l’IGAS sur le CHU on retrouve : « présentation opacifiée, ampleur démesurée, déni, erronée, faux, contraire au principe de sincérité », « absence de projet médical », « défaillances de pilotage », « coût a dérivé »,« réelles insuffisances », « évaluation des effectifs… laborieuse », « présentée de façon opacifiée », « dérive financière », « projet médical inadapté », « créations de postes ininterrompues », « utilisation des écritures comptables pour construire un résultat qui ne correspond pas à la réalité », « recrutement massif de 2015 ».
« Au vu des éléments de ce rapport IGAS d’avril 2017, cinglant de vérité, et d’éléments d’une mission étrange à New Delhi en 2018, nous avons réclamé de nouveaux dirigeants intègres et compétents soucieux d’une bonne gestion des fonds publics et d’une offre publique de soins de qualité répondant aux besoins de la population de notre île », expliquait le FAFPHR qui ajoutait « nous sommes à présent en novembre 2023, avec de mêmes dirigeants et des chiffres qui nous parviennent à nouveau en termes de déficits, par communiqué de presse : en juin 2023, le directeur général du CHU annonce 50 millions d’euros de déficit sur 2022, puis en novembre 2023, on apprend encore par voie de presse que les charges sociales ne seraient plus payées depuis plusieurs mois (sont évoquées 35 millions d’euros de dettes sociales) ».
Les éléments de ce rapport de l’IGAS peuvent être utilisés par l’État pour expliquer une relative prudence dans l’attribution de subventions supplémentaires destinées à faire fonctionner le CHU de La Réunion.
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