
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Un article de Salim Lamrani publié dans « l’Humanité »
22 février 2024, par
Dans son édition du 21 février, « l’Humanité » a publié un article de Salim Lamrani présentant un moyen d’améliorer l’accès aux soins en France grâce à un partenariat avec Cuba. Des médecins cubains interviennent en Italie depuis la pandémie de COVID-19. Une mission de trois mois de médecins cubains en Martinique a donné entière satisfaction. Pourquoi Paris ne sollicite-t-il pas la Havane pour que des médecins cubains travaillent dans les régions où il manque des professionnels de santé ?
Plusieurs pays européens ont déjà fait appel aux professionnels de la santé de l’île, qui dispose d’une longue expérience de coopération médicale à travers le monde.
La France est confrontée à la réalité des déserts médicaux et se retrouve dans l’incapacité d’offrir à l’ensemble des citoyens une couverture médicale suffisante. Un rapport du Sénat souligne l’insuffisance des politiques publiques pour lutter contre les inégalités territoriales d’accès aux soins : « La fracture sanitaire continue de s’accroître entre les territoires ». Les déserts médicaux ne concernent pas seulement les régions rurales. Ils sont une réalité dans les villes moyennes et les zones périurbaines et une commune sur trois est affectée par ce fléau. Entre 9 et 12 % de la population française vit aujourd’hui dans un désert médical, soit entre 6 et 8 millions de personnes.
Cuba pourrait apporter une solution à ce problème. Depuis l’avènement de la Révolution en 1959, l’île a fait de la santé une priorité nationale et a construit un système public, universel et gratuit, en plaçant le patient au centre du projet médical. Reconnu par les institutions internationales comme étant le modèle prééminent pour les pays en voie de développement, le système de santé cubain est également considéré comme une potentielle source d’inspiration pour les nations les plus riches, notamment grâce à son modèle préventif. En plus de soigner ses propres citoyens, Cuba propose depuis plus d’un demi-siècle son expertise médicale à travers le monde et soigne les populations de tous les continents, faisant de ce service sa première source de revenus.
En 1963, La Havane a envoyé sa première brigade médicale composée de 55 professionnels en Algérie pour aider la jeune nation indépendante à faire face à une grave crise sanitaire. Depuis cette date, Cuba a étendu sa solidarité au reste du monde, en particulier à l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie. L’île a réalisé plus de 600 000 missions dans près de 160 pays du monde avec la participation de plus de 325 000 professionnels de la santé. Ces derniers ont effectué près de 2 milliards de consultations médicales, 15 millions d’opérations de chirurgie et 5 millions d’accouchements. Aujourd’hui, la coopération médicale internationale constitue la première source de revenus de Cuba avec plus de sept milliards de dollars par an.
Suite à la pandémie de Covid-19, plusieurs pays européens, dont Andorre et l’Italie, ont sollicité l’aide médicale de Cuba. Pour la première fois, les médecins cubains sont intervenus sur le Vieux continent. La Havane a ainsi envoyé une brigade de 52 médecins et infirmiers en Lombardie, durement touchée par le virus. Après deux mois de labeur, les membres du contingent Henry Reeve sont retournés à Cuba.
Très impressionnées par le travail des professionnels cubains, d’autres régions d’Italie ont sollicité leur concours pour répondre aux insuffisances du système de santé du pays. Depuis 2023, la région de Calabre bénéficie de la présence des docteurs cubains. Une première brigade de 51 personnes est arrivée en janvier 2023, suivi d’un autre groupe de 120 médecins en août 2023 et d’un autre de 98 en février 2024. Au total, 500 médecins cubains œuvreront à terme dans cette région du Sud de l’Italie. « La Repubblica », principal quotidien du pays, a exprimé son enthousiasme dans un titre : « Voici les médecins cubains qui sauveront le système de santé calabrais ». Le gouverneur de la région, Roberto Occhuito, a fait part de sa gratitude : « Les Calabrais vous sont extrêmement reconnaissants car vous nous avez permis de garantir les services essentiels pour les soins des citoyens, en empêchant la fermeture de services et d’hôpitaux. Vous avez sauvé les hôpitaux ».
La France avait également autorisé les départements d’outre-mer de Martinique, Guadeloupe, Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon à solliciter l’aide des médecins cubains pour faire face à l’urgence sanitaire due à la Covid-19. Une équipe de quinze docteurs a effectué une mission de trois mois en Martinique de juin à septembre 2020 pour renforcer les équipes médicales en place dans la lutte contre la pandémie, à la demande d’Alfred Marie-Jeanne, Président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique. Le Professeur François Roch, président de la commission médicale du CHU de Martinique, a exprimé sa satisfaction : « L’ensemble du bilan est positif ».
Des contingents de médecins cubains pourraient parfaitement être déployés sur le territoire hexagonal dans des délais relativement brefs. De nombreuses régions y sont favorables, comme dans les Côtes-d’Armor où les autorités locales souhaitent éviter la fermeture de l’hôpital de Guingamp. Les autorités cubaines ont fait part de leur disposition, par la voix de leur ambassadeur en France, Otto Vaillant, à apporter leur concours. Il suffit simplement d’un décret gouvernemental pour cela, qui permettrait d’apporter une solution durable à la question des déserts médicaux et permettre à tous les citoyens français d’avoir un accès égal aux soins.
Docteur ès Études ibériques et latino-américaines de Sorbonne Université, Salim Lamrani est Professeur des Universités en histoire de l’Amérique latine à l’Université de La Réunion et spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis.
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