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Plus qu’une réforme, une massue
29 juin 2004
Proposé par le gouvernement, le projet de loi sur l’assurance maladie sera discuté à partir d’aujourd’hui à l’Assemblée nationale.
Bien que les propositions gouvernementales relatives à la réforme de l’assurance suscitent l’indignation d’un grand nombre d’observateurs et d’acteurs de la vie sociale et politique française, la population ne réagit pas. Désintéressement ou endormissement ? D’ici peu, les Français, leurs enfants et petits enfants, auront pourtant à payer le lourd tribu d’une réforme qui revient sur le principe fondamental d’un système de santé solidaire, mis en place en 1945.
Jusque là le système de santé français se distinguait par son principe solidaire, avec l’accès à des soins de qualité pour tous, sans discrimination. Aujourd’hui, le souffle glacial de l’ultra libéralisme gouvernemental fait table rase des acquis sociaux, pour instaurer une politique de marchandisage de la santé. Le gouvernement se désengage, sans détour, de sa mission fondamentale de politique de santé publique. Place à la privatisation des marchés, à la concurrence déloyale des industries pharmaceutiques, au monnayage des soins et de leur qualité. Restriction budgétaire et réforme sont les maîtres mots de ce gouvernement "autoritaire" qui fait fi du principe de démocratie et de libre expression. On prend note des contestations, des inquiétudes légitimes, mais les semblants de concertations se font dans l’urgence. Plus que trois ans, il faut faire vite. Le vrai débat public se fera après le passage en force des nouvelles mesures, une fois que les citoyens seront mis devant le fait accompli. Mais il sera trop tard, l’irréversibilité menace et ce sont les générations à venir qui vont être massivement ponctionnées. On culpabilise, accuse, se renvoie la balle de la responsabilité, dramatise le déficit de l’assurance maladie.
Les personnes âgées, elles, qui ont cotisé toute leur vie pour financer ce système de santé solidaire, sont aujourd’hui réduites au minimum vieillesse, sans pouvoir récolter le fruit de quiétude de leur vie de labeur. On leur demande aujourd’hui de verser le tiers de leur revenu pour s’offrir une mutuelle. Elles ne comprennent pas. Les sans emplois, les érémistes, les plus démunis sont accusés d’irresponsabilité. Leur santé coûte trop chère à l’Etat et ils n’en sont pas conscients. La stratégique médiatique du gouvernement est bien ficelée : désunir les classes populaires, mettre suffisamment de pression pour que les travailleurs aient la conviction de ne payer que pour les autres. Les experts se font l’écho d’une économie française mise en péril par son trop de générosité. Les Français n’ont plus la notion du travail, ils sont trop assistés, ils doivent se retrousser les manches, participer à l’effort national, prendre conscience...en clair, payer plus. Et comme l’on sait que l’on doit mettre davantage la main au portefeuille, sans savoir vraiment où et pourquoi, c’est la porte ouverte à la flambée arbitraire des prix, comme c’est déjà le cas depuis le passage à l’euro. Mais 1 euro, ça n’est pas 1 franc mais bien 6,59...francs. La donne a changé et le poids du porte monnaie aussi.
Et pourtant, ces mêmes experts qui s’alarment de l’explosion des dépenses de santé, n’évoquent pas le ralentissement des recettes, celles qui proviennent des revenus du travail, sous la forme de prélèvements obligatoires. Les cotisations salariales augmentent (70% en 40 ans contre 30% pour les cotisations patronales) alors que les exonérations patronales se multiplient, soit disant pour favoriser la compétitivité et l’emploi (21 milliards en 2003 et + 2 milliards pour 2004). Les entreprises qui ont délocalisé leurs capitaux pour se désengager de leurs impôts sont réaccueillies bras ouverts pas un gouvernement qui leur dit "ce n’est pas bien, mais on passe pour cette fois." Avec une politique préventive cohérente les dépenses de santé pourraient être réduites, cependant, ces missions essentielles sont assurées au quotidien par le tissu associatif, à qui l’on laisse la charge de la solidarité et de la proximité. Le ton semble alarmiste, disons réaliste, face à un constat global inquiétant, pour ne pas dire affligeant.
Estéfany
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