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Chikungunya
27 avril 2006
L’épidémie de chikungunya n’est pas derrière nous, relâcher la vigilance serait une grave erreur. C’est le message passé hier à la Chambre de commerce par les présidents de la Chambre consulaire, du Conseil régional et du Conseil général
"3.000 personnes continuent à être contaminées toutes les semaines par le virus. Ce chiffre, extrêmement inquiétant, fait craindre une nouvelle explosion de l’épidémie pour le prochain été austral", ont annoncé les présidents de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR), du Conseil régional et du Conseil général, dans la conférence de presse qu’ils ont tenue hier à la CCIR. "On pensait que les cas de chikungunya allaient baisser. Cela ne s’est pas produit. Les chiffres ne sont pas bons. Toutes les semaines, la maladie continue de frapper des milliers de personnes. Pourtant, nous assistons à un relâchement de la vigilance. C’est grave", note Éric Magamootoo, président de la Chambre consulaire. "La lutte contre le virus doit continuer, car rien de pire ne pourrait nous arriver au plan économique qu’une reprise de l’épidémie à la sortie de l’hiver austral", prévient-il.
Cette nécessité de ne "pas baisser la garde", a été soulignée par Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, et Paul Vergès, président du Conseil régional. "Il faut se garder de penser que la crise est terminée. Il faut plus que jamais rester vigilants", estime ainsi la présidente du Département. Quant à Paul Vergès, il rappelle qu’"un tiers de la population a été contaminé en quelques mois et plus de 200 personnes sont mortes. Proportionnellement, si cela s’était produit en métropole, le nombre des malades dépasserait les 20 millions et celui des décès serait supérieur à celui enregistré pendant la canicule de 2003".
Le président du Conseil régional remarque aussi : "L’hiver dernier, environ 300 nouveaux cas de chikungunya étaient recensés par semaine. Il y a eu ensuite une explosion catastrophique de la maladie dès l’arrivé de l’été. Actuellement, nous en sommes à 3.000 cas par semaine, nous avons donc toutes les raisons de nous demander ce que nous réserve le prochain été". Du point de vue économique notamment. "Un minuscule insecte a mis à mal toute la propagande sur la sécurité sanitaire qu’offrait La Réunion. Toute notre économie a été secouée. Qu’adviendra-t-il si nous n’évitons pas une nouvelle épidémie ? La question est d’autant plus angoissante que 3.000 nouveaux cas sont enregistrés toute les semaines", disait Paul Vergès avant de plaider pour un renforcement de la vigilance contre la maladie. "On ne s’en sortira que s’il y a une généralisation des attitudes individuelles de prévention. Si tel n’est pas le cas, nous n’arriverons jamais à vaincre le virus et les moustiques".
Peu de demandes d’indemnisation
En marge de la conférence de presse, Éric Magamootoo a noté qu’à ce jour, "seulement 435 dossiers de demandes d’indemnisation" des pertes économiques générées par l’épidémie de chikungunya ont été déposés en Préfecture. 120 demandes ont déjà été acceptées, 190 le seront prochainement et les autres sont en cours d’examen. Notant que le montant des indemnisations représentait "seulement 633.000 euros", le président de la Chambre consulaire s’est étonné du peu d’empressement des entreprises à demander des indemnisations. Cela d’autant que le monde économique les avait fortement réclamées. "Il y a là une vraie question qui se pose", commente Éric Magamootoo. L’une des réponses pourrait se trouver dans le fait que 60% des travailleurs indépendants (commerçants et artisans notamment) ne sont pas à jour de leurs cotisations sociales. Ce qui les rendrait très réticents à l’idée de déposer un dossier examiné par les services fiscaux.
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