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Gélita Hoarau écrit au secrétaire général de l’ONU
23 février 2006
Suite à l’annonce de la venue d’une équipe d’experts de l’Organisation mondiale de la santé, Gélita Hoarau a adressé au secrétaire général de l’ONU la lettre ci-après.
En ma qualité de sénatrice représentant l’Île de La Réunion, j’ai le devoir d’attirer votre attention sur le fait que les chiffres contenus dans ce communiqué (dont copie jointe) et concernant mon île sont faux. Cette sous-estimation risque d’avoir de graves conséquences.
Au 22 février, La Réunion (770.000 habitants) compte 125.000 malades du chikungunya.
À La Réunion, entre le 01/01/2006 et le 20/02/2006, en 50 jours, 52 personnes sont mortes du Chikungunya. Rapporté au nombre d’habitants de la République française, cela signifierait qu’en France, en 50 jours, il y aurait eu à déplorer 6.000 décès dus à la même cause virale, soit 120 morts par jour.
En 2005, La Réunion a connu une surmortalité de 350 morts. Pour nombre de médecins, cette surmortalité est imputable au chikungunya dont la présence à La Réunion a été décelée pour la première fois le 22 février 2005. Rapporté au nombre d’habitants de la République française, cela signifierait qu’en sus du nombre moyen des décès enregistrés chaque année en France, il y aurait eu 30.000 morts de plus.
Depuis 1952, aedes ægypti n’a plus été capturé à La Réunion. Après plusieurs campagnes de captures de moustiques, Hamon en a conclu, en 1956, que ce moustique avait donc disparu de La Réunion. À La Réunion, c’est l’aedes albopictus qui est le vecteur du chikungunya.
Vous pouvez recouper toutes ces données avec celles, officielles, dont dispose le gouvernement français.
Souhaitant la bienvenue à l’équipe d’experts que vous dépêchez à La Réunion, je vous prie d’agréer, Monsieur le secrétaire général, l’expression de ma haute considération
Gélita Hoarau
Le communiqué des Nations-Unies
Épidémie de chikungunya : l’OMS envoie une équipe d’experts dans l’océan Indien
21 février 2006 - Suite à une épidémie de chikungunya, maladie virale transmise par la piqûre d’un moustique, qui s’est déclarée dans l’océan Indien, l’agence des Nations-Unies pour la santé a décidé d’envoyer une équipe d’experts qui visiteront l’Ile de La Réunion, l’Ile Maurice, les Iles Seychelles et Madagascar pour évaluer la situation.
"L’équipe d’experts évaluera les mesures de lutte prises jusque-là contre l’épidémie. Elle aura également pour mission de développer une stratégie de surveillance et de lutte contre le chikungunya", a déclaré aujourd’hui le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien, au siège de l’ONU, à New York.
"Entre le 28 mars 2005 et le 12 février 2006, 1.722 cas de chikungunya ont été recensés à La Réunion, dont 326 pour la seule semaine du 6 au 12 février. Au cours de cette même semaine, 1.255 cas ont été recensés dans les Seychelles et 206 cas à l’Ile Maurice, affirmait l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué publié à Genève le 17 février 2006.
L’OMS annonçait que son équipe dans la région aurait aussi pour objectif de mettre en place une campagne d’éducation sanitaire de grande envergure dans les médias pour sensibiliser la population aux mesures de protection à prendre.
"Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale transmise à l’Homme par l’intermédiaire de moustiques contaminés, souvent de l’espèce aedes aegypti. Le nom de chikungunya signifie en swahili “marcher courbé”", affirme l’OMS.
La maladie occasionnant de fortes douleurs articulaires en particulier aux chevilles et aux poignets, elle "donne aux sujets atteints une posture courbée caractéristique", précise le communiqué.
Cette maladie se traduit également par de fortes fièvres et des céphalées.
Rarement mortelle, elle peut persister pendant plusieurs semaines dans l’organisme.
Des épidémies de chikungunya se sont déjà produites en Afrique, en Asie du Sud-Est, dans le Sud de l’Inde et au Pakistan. Elle sévit particulièrement pendant la saison des pluies. La principale mesure de prévention consiste à empêcher la prolifération des moustiques, également appelés vecteurs, en réduisant le nombre de gîtes larvaires, affirme l’agence des Nations-Unies pour la santé.
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