
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Bilan de l’action de l’Île de La Réunion Contre le Chikungunya
9 janvier 2007
Dans les jours qui ont suivi l’annonce des premiers cas de chikungunya dans le département, une poignée d’hommes et de femmes ont décidé de la création de l’association l’Île de La Réunion Contre le Chikungunya (IRCC) à Saint-Louis. Avec le dépôt des statuts le 4 janvier à la Préfecture de Saint-Denis pour l’officialiser.
Depuis cette date, les bénévoles ont retroussé leurs manches. Sur le terrain et sans relâche, ils n’ont cessé d’informer la population sur les conduites à tenir. Même s’il s’agit de gestes pourtant simples ! Dans cette action de proximité, Josette Brosse, la Présidente de l’IRCC, a été plus d’une fois “remerciée par des insultes”. Pour autant, elle n’a pas baissé les bras. Bien au contraire, elle continue et continuera à propager des messages de prévention.
Sur le terrain et sans relâche
Au cours de l’année dernière, les rencontres ont été multiples, des élus locaux aux nationaux comme le ministre de la santé. Ces derniers venus au chevet d’une île malade ! Plus d’une fois, elle leur a indiqué que la situation était alarmante !
Une des conséquence pour être montée au créneau est aujourd’hui « je ne suis pas aimée des élus », constate Josette Brosse. Pour cause, elle n’a pas hésité à leur remonter les bretelles lorsqu’il était nécessaire dans pareille épidémie. Elle a agi et agira de la sorte car il y va de la vie de Réunionnais. Avec des relais dans l’Ouest et l’Est, les bénévoles de l’IRCC ont rencontré les habitants des villes de La Possession, de Saint-Marie, de Saint-Louis, de Saint-Joseph. Certains d’entre eux n’imaginaient pas la dangerosité de cette maladie. Ils avaient pour habitude de se baigner dans les rivières. Et jusqu’à présent les piqûres des moustiques restaient sans conséquence. Entre temps les données ont évolué. Une simple piqûre du moustique porteur de cette maladie entraîne en effet des douleurs insupportables. Des habitants de Saint-Louis en ont fait la triste expérience. Car un des foyers de cette maladie était cette ville du Sud. Par la suite, les actions conjuguées ont abouti à une nette amélioration du climat.
« Je ne suis pas aimée des élus »
L’IRC a obtenu récemment de la DRASS une subvention de 15000 euros et auparavant 1000 euros de la commune de Saint-Louis. Des associations réunionnaises métropolitaines leur ont versé des euros. Suffisamment pour l’achat de répulsifs pour une campagne de lutte anti-vectorielle. Sollicitées, les collectivités locales jusqu’à aujourd’hui ne lui ont pas accordé de réponses favorables. Malgré tout, elle ne se désarme pas. Elle continue à leur adresser les demandes de subventions.
La note est parfois salée !
Leurs actions de proximité demandent un minimum d’investissement tant humain que financier. Le téléphone des personnes relais ne cesse de sonner pour l’écoute, le soutien et les conseils. La note est parfois salée ! Lorsque c’est indispensable, ils se déplacent dans les familles. Parfois, elles sont déboussolées. Après maintes et maintes démarches, des personnes malades se sont retrouvées au lit sans la moindre assistance. Ne pouvant plus se déplacer, chers lecteurs, imaginé un peu dans quels “draps”, elles se trouvaient.
La participation au recensement des malades
L’IRCC a procédé à un recensement des cas de malades auprès des médecins et des pharmaciens pour ensuite les communiquer aux autorités compétentes. Cette collecte de données a pu se réaliser par la mise en place de groupes de parole où les malades parlaient de leurs souffrances physiques et psychologiques. Ces témoignages terribles ont été mis sur la table lors des rencontres entre associations avec la DRASS et l’ARH. Il est à noter que la plupart des bénévoles avec leur peu de connaissance en matière de santé ont accompli une action capitale auprès de la population. Avec le concours de l’IRCC dont les initiatives ont été relayées par les médias, la maladie comme l’épidémie de chikungunya a été portée sur place publique. Peut-être est-ce pour cela que Josette Brosse est plus ou moins appréciée des élus locaux !
“2625 appels téléphoniques” et “2217” emails
Le bilan de l’action sociale menée par cette association n’est pas à mettre entre parenthèse. En une année d’activité, elle a reçu près de “2625 appels téléphoniques” et “2217” emails. À tous ces messages, une suite a été donnée. Les bénévoles ont au total parcouru 38 913 kilomètres et 368 familles qu’elles soient adhérentes ou non à l’association ont reçu leur visite.
Vigilant face à la situation
Pour l’IRCC, cette année a débuté avec “un chariot, un répulsif” en partenariat avec Nahana Maésah Ya Messo. Une fois de plus, des bénévoles sont d’attaque. Ils apportent des informations aux voyageurs à leur descente d’avion - à Gillot et à Pierrefonds - sur la nécessité de se protéger. Il est prévu que cette action soit renouvelée lors des vacances scolaires.
Josette Brosse sur cette épidémie porte un regard très critique. En un mot pour elle est « cette catastrophe aurait pu être évitée » !
J.-F. N.
Régulièrement insultée
Selon Josette Brosse , « les gens ont baissé la garde ». Certes, nous sommes loin des heures où l’épidémie de chikungunya frappait sans compter. Elle tient à dénoncer des comportements... irresponsables. Malgré les nombreuses campagnes d’information, elle voit régulièrement des personnes jeter des détritus dans les ravines ou ne pas respecter les jours de collecte des ordures ménagère. Allant à leur rencontre, elle se fait régulièrement insulter. Passons sur les mots ! Elle leur tient tête, car une fois de plus, il est nécessaire de rappeler qu’il y va de la santé de milliers et de milliers de Réunionnais.
J.-F. N.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)