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Le réchauffement permet au moustique tigre de proliférer dans 67 départements cette année
13 mai 2022, par
Depuis 2004, le moustique tigre s’est installé en France. Cette année, il prolifère dans 67 départements. Cela signifie que plus de la moitié des habitants de la France risquent d’être la cible d’une maladie tropicale. C’est une des conséquences du changement climatique. La France va devoir s’habituer à vivre sous la menace du chikungunya et de la dengue. Une telle menace pourrait être un atout pour toutes les victimes de ces maladies dans le monde, car elle devrait amplifier considérablement les moyens alloués à la recherche de remède contre ces maladies, car à la différence des pays tropicaux, l’Europe est considéré comme un marché très profitable pour l’industrie pharmaceutique.
Voici un extrait d’un communiqué publié le 3 mai dernier par le ministère de la Santé :
« Le moustique tigre (Aedes albopictus) est installé depuis de nombreuses années dans l’Océan Indien, à La Réunion, où l’on constate une baisse de l’épidémie de dengue débutée en 2017, et à Mayotte. Il est également présent en métropole où il étend son territoire de manière significative et continue depuis 2004. Désormais présent dans 67 départements de la métropole, ce moustique peut transmettre le chikungunya, la dengue ou le zika de mai à novembre. La capacité du moustique tigre à être « vecteur » de ces virus en fait une cible de surveillance prioritaire pour les autorités sanitaires durant sa période d’activité. En Guyane, Martinique et Guadeloupe, le vecteur de ces arboviroses est un moustique d’une espèce voisine, Aedes aegypti. »
Ceci signifie que le moustique vecteur de ces maladies est donc devenu endémique en France. Or, la dengue, le chikungunya et zika sont des maladies considérées jusqu’à présent comme tropicales.
En 2006, La Réunion a été touchée par une épidémie de chikungunya. Le tiers de la population fut infectée, et plus de 200 morts à dénombrer. Les autorités sanitaires s’étaient illustrées à l’époque par une gestion calamiteuse de l’épidémie, avec notamment des épandages d’insecticides chimiques qui furent dévastateurs pour l’environnement. Le chikungunya avait rappelé que La Réunion se situait sous les Tropiques, et qu’à n’importe quel moment elle pouvait être la cible d’une épidémie liée à une maladie tropicale. D’où l’importance des mesures de prévention.
16 ans après l’épidémie de chikungunya à La Réunion, la France pourrait très bien connaître un scenario aussi dramatique. En effet, l’aedes albopictus y est désormais bien installé. Il est présent désormais sur plus de la moitié du territoire de la France, y compris dans la région parisienne. Il suffit alors qu’une personne infectée par cette maladie soit piquée par un moustique vecteur de la maladie pour que puisse se propager une épidémie.
C’est une des conséquences du changement climatique : les moustiques vecteurs de maladies tropicales peuvent désormais proliférer en France. Cela signifie que les autorités sanitaires de ce pays devront donc mener des actions de prophylaxie comparables à celles que connaissent les Réunionnais.
Le risque de maladies tropicales en France pourrait également signifier une accélération de la recherche. En effet, il n’existe pas de vaccin contre le chikungunya. Il est également malheureusement encore possible de décéder de la dengue. Jusqu’à présent, ces maladies concernaient les pays tropicaux, qui sont jugés beaucoup moins solvables que l’Europe pour l’industrie pharmaceutique occidentale.
Mais si ces maladies deviennent une éventualité crédible en France, nul doute que des moyens seront mis dans la recherche pour éviter une catastrophe sanitaire comparable à celle qu’avait connu La Réunion en 2006.
Désormais, la France va devoir s’habituer à vivre sous la menace de maladies tropicales. Il faudra en effet des décennies voire des siècles avant que la température baisse suffisamment pour que le moustique tigre ne puissent plus trouver en France un environnement favorable pour vivre. Tout ceci bien sûr à condition que les engagements nécessaires à la lutte contre le changement climatique soient tenus. Or, pour faire baisser la température, il sera nécessaire de diminuer la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Cela suppose un abandon total des énergies fossiles.
M.M.
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