L’épidémie progresse

Chikungunya à La Réunion : 695 nouveaux cas en une semaine

25 février

Selon les chiffres officiels, l’épidémie de chikungunya s’est accélérée, avec un doublement du nombre de nouveaux cas sur 7 jours par rapport à la semaine précédente, et trois fois plus que l’avant-dernière semaine. Un communiqué de la Préfecture de La Réunion précise notamment quelles sont les actions de l’Etat, responsable de la santé des Réunionnais, face à cette épidémie.

Du 10 au 16 février, La Réunion a enregistré 695 nouveaux cas de chikungunya, marquant une intensification notable de l’épidémie.

Depuis août 2024
1773 cas ont été signalés

Depuis le début de l’année
1631 cas
13 hospitalisations ont été déclarés

Les communes du Tampon et de L’Étang-Salé restent les plus touchées, avec respectivement 437 et 241 cas signalés depuis le début de l’année. Une très forte progression est notée au Tampon qui affiche une augmentation de + de 87% du nombre de ses cas.
Cependant, l’épidémie se propage et le nombre de cas progresse fortement dans les communes voisines telles que Les Avirons, Petite-Ile, Saint-Philippe et Saint-Louis, mais aussi dans l’ouest de l’île à La Possession, Saint-Leu, Saint-Paul, et Trois-Bassins, où la circulation du virus devient plus marquée. Même la ville de Cilaos n’échappe pas à cette dispersion, avec 7 cas récemment détectés.

Lutte anti-vectorielle : renforcement des actions sur le terrain

L’ARS programme une intervention (actions de lutte et prévention) dans la commune concernée dès réception d’un signalement de chikungunya par un médecin ou un laboratoire d’analyse médicale.
229 agents de l’ARS sont mobilisés au quotidien, dont 129 qui interviennent sur le terrain pour des interventions de démoustication. Près de 450 visites de maisons sont actuellement réalisées par jour.

Depuis janvier 2025

• 740 périmètres ont bénéficié d’une intervention

• 13 743 maisons visitées
• 3 649 gîtes larvaires ont été éliminés
• 7 097 traitements ont été réalisés

Objectifs de ces interventions :
• Faire baisser rapidement le nombre de moustiques tigres dans les zones où des cas sont détectés
• Encourager la population à se protéger des piqûres de moustiques.
• Identifier des cas secondaires et prévenir l’apparition de nouveaux foyers.

Rappel des bons gestes

• Éliminer l’eau stagnante où les moustiques peuvent pondre leurs œufs (nids à moustiques)
Coupelles, petits objets, pneus… Réalisé régulièrement, cela permet de diminuer la densité de moustiques autour de chez soi et ainsi de réduire le risque de transmission du virus.

• Se protéger des piqûres de moustiques
Les répulsifs et les moustiquaires sont les moyens les plus efficaces de se protéger. Peuvent aussi être utilisés : diffuseurs ou vêtements couvrants.

• Consulter son médecin en cas de symptômes : fièvre, maux de tête, douleurs articulaires et/ou musculaires, nausées/vomissements, conjonctivite…
Cela permet d’établir un diagnostic rapide et de s’assurer d’une prise en charge adaptée pour limiter les formes graves de la maladie.

Pour les personnes qui ont contracté la maladie, il est important de continuer à se protéger tant que les symptômes persistent, pour éviter de transmettre le virus.

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  • Heureusement qu’on ne compte pas sur les journalistes pour avoir une pensée critique... La seule solution c’est de se vacciner, les mutuelles remboursent le vaccin en partie...


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