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En 29 jours, on est passé de 6.548 à 50.000 cas
4 février 2006
Le 11 septembre 2005, selon la DRASS, La Réunion comptait 3.181 cas de chikungunya dont 883 cas confirmés par une analyse de sang. Interrogé sur la sincérité de ce chiffre, un jeune entomologiste de la DRASS déclarait à la presse (1) : "Ce chiffre, il faut au moins le multiplier par... je ne sais pas combien, mais beaucoup [...] Il y a peut-être 20.000 cas, on ne peut pas savoir". L’explication d’une telle différence entre les cas recensés et les cas réels résidait dans le fait que "les trois filières (2) de recensement des cas ne peuvent être exhaustives".
La “méthode” de recensement des cas rendait donc impossible tout décompte précis. 20.000 cas environ d’un côté, 3.181 cas (3) de l’autre : on passe du simple au sextuple !
Mais aussi incompréhensible que cela puisse paraître, l’administration va s’accrocher à son “décompte” et c’est ainsi que, le 4 janvier 2006, alors que depuis fin décembre les praticiens parlent de 40.000 cas, la Préfecture affirmera sans rire avoir décompté avec “précision” 6.548 cas, ajoutant : "et pour moi, il n’existe pas d’autre chiffre".
Lorsque la journaliste de “Témoignages” a voulu faire référence à l’estimation de 40.000 cas établie par le Conseil de l’Ordre, la réponse fut que ce chiffre n’existait que dans l’imagination de ces médecins.
Onze jours plus tard, le 19 janvier, le nombre de malades reconnu officiellement était passé à 10.383.
Cinq jours après, dès l’arrivée de la mission composée du directeur général de la Santé, du directeur général de l’Institut national de veille sanitaire et du directeur des Affaires politiques, administratives et financières de l’Outre-mer, les chiffres s’emballent : premier soir : 25.000 malades ; deuxième soir : 30.000 malades.
Le ministre Xavier Bertrand arrive, on évoque 30 à 35.000 cas. Et jeudi soir, 2 février, sur la plateau d’Antenne-Réunion, le préfet reconnaît 50.000 malades. En moins d’une semaine, 15.000 malades de plus.
Les responsables sont donc confrontés à 2 explications.
Première hypothèse : on nous a caché la réalité des chiffres et, le 11 septembre 2005, c’est l’entomologiste de la DRASS qui disait la vérité en évoquant 20.000 malades. Dans ce cas, les 6.548 cas du 4 janvier étaient une belle contre-vérité. Il convenait donc de passer au galop pour tenter de rattraper la réalité. D’où cette escalade pour tenter de rattraper au plus tôt le chiffre de 65.000 dont parlent aujourd’hui les médecins.
Seconde hypothèse, ainsi que l’a affirmé le Dr Christian Lassalle sur le plateau de Télé Réunion le 1er février, les chiffres ont toujours été exacts. Mais dans ce cas, la situation est d’une gravité sans précédent : depuis près de 2 mois, des centaines de personnes arrosent notre île avec des milliers de litres de pesticides. Chaque jour, de nouveaux démoustiqueurs sont mis sur le terrain et Téméphos que je te Téméphos, et Fénitrothion à tout va ! Mais à l’arrivée, plus j’arrose l’île de poison, plus les moustiques piquent et plus il y a de malades. 15.000 malades en 5 jours, ça fait 3.000 malades de plus chaque jour.
Alors, si on maintient qu’on ne nous a jamais caché la vérité sur les chiffres, il faut reconnaître une autre vérité : les pesticides employés sont totalement inefficaces.
Jean Saint-Marc
(1) - “JIR” - 12/09/2005 “La menace chikungunya”
(2) - a - Les malades se signalent spontanément et les agents affectés à la LAV procèdent à des vérifications ; b - les labos d’analyse sont tenus de signaler les cas de chikungunya ; c - les 31 médecins “Sentinelles” sont tenus de donner le nombre de cas détectés chez leurs patients.
(3) - Et pourquoi pas 3.181 cas et demi ? Étrange préoccupation de donner une apparence de précision à un chiffre complètement irréaliste !
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