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Un « faux positif », selon le ministère de la Santé : à quand la clarification ?
26 juillet 2008, par
Le 11 juillet, une habitante de la région parisienne n’ayant pas voyagé hors de France apprend qu’elle est atteinte du chikungunya. Jeudi soir, ’le Nouvel Observateur’ annonce qu’une contre-expertise du ministère de la Santé conclut à un ’faux positif’, ce qui veut dire que le laboratoire s’est trompé lors des premières analyses, et que le médecin s’est également trompé dans son diagnostic. Est-ce un remake du chikungunya à La Réunion ?
« La probabilité de croiser en région parisienne le moustique tigre porteur du virus est la même que celle de croiser un requin en Bretagne ! », ce sont les propos tenus dans la presse en France par un conseiller technique du ministère de la Santé à la suite de l’annonce de la découverte d’un cas de chikungunya en région parisienne.
Le message de ce responsable se veut rassurant, il vient en appui d’une contre-expertise du ministère de la Santé qui conclut à un cas "faux positif" de présence du chikungunya. Mais que veut dire un "faux positif" ?
C’est un test faussement déclaré positif alors qu’il est en réalité négatif. Autrement dit, le laboratoire qui a effectué ces analyses "s’est trompé", et la contre-expertise sur les premiers prélèvement, réalisée dans le « seul centre habilité à vérifier », l’Institut Pasteur, indiquent « à 95% que la patiente n’a pas le Chikungunya », précise le conseiller technique interrogé par "le Nouvel Observateur".
De plus, « le médecin a fait une interprétation un peu hâtive des résultats », ajoute ce conseiller technique.
« Elle a le chikungunya »
En tout état de cause, une francilienne a consulté un médecin à la suite de symptômes typiques du chikungunya, et les premières analyses ont conclu à la présence du virus. De plus, la patiente indique que son mari travaille au marché de gros de Rungis, dans le secteur des produits tropicaux. C’est une nouvelle piste possible, au cas où un moustique venu d’une zone du monde contaminée par le chikungunya ait pu franchir toutes les barrières sanitaires de l’Union européenne.
Pour un médecin du CHD de Saint-Denis, interrogé également par le "Nouvel Observateur", la présence du chikungunya ne fait aucun doute : « les résultats de cette personne signifient bien qu’elle a le chikungunya ». La patiente dit avoir ressenti une « douloureuse sensation de blocages à la nuque, aux poignets, à n’en plus pouvoir faire la cuisine », avoir été victime d’une « terrible fatigue au point de m’endormir au travail », avoir connu quelques épisodes de fièvre avant une éruption cutanée.
« Chez nous », conclut le médecin, « avec de tels symptômes et la sérologie dont vous me faites part, on ne va pas chercher midi à quatorze heures : il s’agit d’un Chikungunya ».
Rappelons que voici huit jours, la ministre de la Santé a présenté à Nice un vaste plan de prévention du chikungunya. La présence avérée du moustique porteur du virus dans le Sud de la France amène à anticiper tout risque. L’an passé, plusieurs centaines d’Italiens avaient été touchés par la maladie, le chikungunya peut donc frapper en Europe.
Mais l’annonce d’un diagnostic de chikungunya dans la région parisienne étend sensiblement la zone possible de l’épidémie. Si un moustique porteur du chikungunya a pu arriver jusqu’à Paris, il peut tout aussi bien survivre dans de nombreuses autres régions françaises, d’autant plus que c’est l’été dans l’hémisphère Nord.
Avec le réchauffement climatique, ce risque ne fera que croître au cours des années qui viennent, ce qui veut dire que tout comme La Réunion, la France pourra être concernée par une épidémie de chikungunya.
« Chape de silence » à La Réunion
Face à cette situation, la divergence entre le diagnostic initial et celui de la contre-expertise du ministère de la Santé ne clarifie pas la situation. Cela n’est pas sans rappeler ce qui s’était passé à La Réunion, au moment où les autorités ne cessaient de minimiser l’importance de l’épidémie. Le 17 janvier 2006, 32 médecins du Sud publiaient une lettre ouverte dont voici un extrait : « c’est avec consternation que les médecins du Sud et en particulier de Saint-Louis et de La Rivière Saint-Louis suivent les comptes-rendus de l’épidémie de chikungunya par les représentants de l’État et les fonctionnaires du secteur sanitaire à La Réunion. Après une chape de silence maintenue sur le sujet depuis mars 2005, l’information autant que la désinformation explosent en même temps que l’épidémie ». Les autorités responsables de la sécurité sanitaire en France ont-elles tirés tous les enseignements de la tragédie de La Réunion ?
Si dans notre pays, dès le départ, toute la population avait été informée dans la transparence sur l’épidémie, il ne fait aucun doute que les dégâts humains, sociaux, économiques et environnementaux n’aurait jamais atteint une telle ampleur.
Manuel Marchal
Zot la di
« Ce serait en effet extrêmement surprenant qu’elle ait été piquée par le moustique porteur du virus en Ile-de-France, puisqu’il n’y est pas présent. Nous en sommes certains. La probabilité de croiser en région parisienne le moustique tigre porteur du virus est la même que celle de croiser un requin en Bretagne ! ».
François Herbert,
conseiller technique au ministère de la Santé, dans "le Nouvel Observateur".
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