
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Madagascar
23 mars 2006
Jusqu’à ce jour, l’opinion est toujours dans l’ignorance, quant à la véritable ampleur des maladies “émergentes” qui sévissent dans la région, et ont durement touché l’île de La Réunion. Les Comores, les Seychelles, l’île Maurice n’ont pas plus été épargnées par l’épidémie.
À Madagascar, c’est au compte-goutte que les informations sont distillées dans certains médias tels que la télévision ou la radio nationale (TVM-RMN) ou les organes de presse, proches du pouvoir.
Au début de février, la population de Toamasina, fut la victime d’une épidémie de "forte fièvre", le Grand Hôpital de Toamasina ne put contenir le nombre de malades qui affluaient. Le ministre de la Santé qui s’était rendu sur place, évoquait alors l’éventualité de la “dengue I”. Des analyses effectuées à l’Institut Pasteur d’Antananarivo n’auraient fait état d’aucune trace de “chikungunya”, l’Institut Pasteur de Lyon fut mis à contribution et il fallut attendre plus d’une quinzaine de jours pour que le ministre de la santé confirme l’existence de la “dengue I”.
Ce n’est que dans les tous premiers jours du mois de mars, soit, un mois après le début de l’épidémie dans ce grand port de la côte Est que l’on apprit :
- que le ministre mauricien de la santé et de la qualité de la vie, avait déclaré que "le chikungunya a été importé de pays voisins dont les Comores, Les Seychelles, La Réunion et Madagascar".
- au même moment, le porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé indiquait à l’Agence France presse "qu’une dizaine de cas (de chikungunya) ont été signalés à Madagascar".
- le ministre de la santé de Madagascar, qui recevait le Directeur adjoint de l’OMS, devait enfin déclarer devant la presse, l’existence de cas “sporadiques” de chikungunya dans la Grande-Île.
À l’heure actuelle, la maladie s’est propagée, et atteint Frichaville sur la Grande Île ainsi que Antsiranana (Diégo-Suarez). À Toamasina, les rumeurs font été de 400 morts, d’autres sources parlent de 16 décès, et de 17 autres morts dans un seul “fokontany” (quartier).
Inquiétudes pour le tourisme
Mais, les autorités officielles continuent de se cantonner dans un mutisme qui exaspère la population, en premier lieu les opérations touristiques, qui ont interpellé le gouvernement, pour savoir à quoi s’en tenir, face aux demandes de leurs clients qui s’interrogent sur la destination Madagascar et l’éventuel impact de l’épidémie sur leur séjour.
Les observateurs ont noté que le gouvernement évite d’aborder ce sujet brûlant, peut-être en raison du manque de moyens pour maîtriser la maladie. Par exemple, à Toamasina, les malades ne restent que trois jours à l’hôpital et ils doivent eux-mêmes acheter les médicaments pour une somme de 300.000 francs malgaches. (environ 23 euros).
Mais, la dengue et le chikungunya ne sont pas les seuls sujets de préoccupation des Malgaches. Les pluies torrentielles qui se sont abattues récemment sur certaines régions de l’Ile ont fait un nombre important de sinistrés à l’Ouest du Pays (1.200 sinistrés) dans la région de Sufia et au Nord (1.119 sinistrés à Antsiranana).
Par ailleurs, la santé des humains ne bouscule pas pour autant les menaces qui pèsent sur les aviculteurs malgaches face à la grippe aviaire. À ce sujet, Madagascar bénéficie d’un programme d’assistance à la grippe aviaire. La Grande Île se trouve sur le passage de 33% d’espèces d’oiseaux migrateurs. Des études récentes indiquent que environ 27% des aviculteurs malgaches pratiquent l’élevage dans leur propre maison d’habitation.
Bernard Yves
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