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Pour l’ARH, les hôpitaux gèrent la situation
4 février 2006
Antoine Perrin, directeur de l’ARH (Agence régionale d’hospitalisation), se veut résolument optimiste. La situation est sous contrôle, même s’il admet que d’un jour à l’autre, voire d’une heure à l’autre, l’activité hospitalière bascule d’une zone à l’autre de l’île, connaît des pics imprévisibles et brutaux. Certes les urgences sont saturées, mais l’implication des hôpitaux privés qui mettent des lits à la disposition du public est d’un grand soutien.
Après une augmentation brutale de l’activité hospitalière lundi (le soir-même de la visite du ministre de la Santé aux urgences du CHD), Antoine Perrin, directeur de l’ARH, parle d’une relative stabilité, avec tout de même une augmentation notable dans l’Ouest qui a ouvert 15 lits supplémentaires et attend un renfort de personnel. L’Est enregistre toujours des difficultés, avec un fort taux d’absentéisme des soignants. Hier, une nouvelle montée en charge des demandes était enregistrée à Saint-Benoît.
Le CHD de Saint-Denis a quant à lui augmenté ses capacités grâce au soutien du privé - la Clinique Saint-Vincent et l’hôpital Gabriel Martin. Idem dans la micro région Sud. La clinique privée des Orchidées au Port a mis à disposition de l’hôpital public 15 lits par soucis d’anticipation, selon Antoine Perrin, interrogé hier et qui déclare suivre "comme l’huile sur le feu, l’activité hospitalière". Il estime entre 100 et 150 le nombre de patients hospitalisés à cause du chikungunya, mais là encore, les chiffres ne sont pas fiables.
Demande de matériel de réanimation
Le réapprovisionnement en matériel pédiatrique (6 respirateurs, 10 couveuses et 34 pousses seringues) venu avec Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a été réparti entre les différents hôpitaux de l’île. Hier, Antoine Perrin soulignait que les hôpitaux n’enregistraient pas de manque de matériel, mais là encore, souci d’anticipation avancé, il nous a informé que du gros matériel de réanimation serait mobilisé de métropole.
S’agissant de la demande de renfort en personnel, l’obtention de certains billets d’avion pose problème. Il assure néanmoins que les besoins seront pourvus en temps, et qu’une dizaine de médecins et une vingtaine d’infirmiers vont échelonner leurs arrivées et viendront en renfort du public comme des hôpitaux privés qui acceptent des malades.
S’agissant du personnel local, Antoine Perrin rappelle que les hôpitaux ont carte blanche pour faire appel aux effectifs dont ils ont besoin. Après concertation avec le directeur de l’hôpital de Mayotte, en visite hier à La Réunion, Antoine Perrin va mobiliser 3 urgentistes et 10 infirmières pour pallier la demande de soins grandissante. La DRASS de Mayotte a souhaité également s’associer aux 2 programmes hospitaliers de recherche clinique en cours de formulation et qui devraient concerner l’étude des cas cliniques, des cas de complications et des douleurs.
Un épidémiologiste antillais en renfort
Enfin, les hospitaliers se réunissaient jeudi après-midi à Saint-Pierre pour débattre de la mise en place de protocoles de soins. Les médecins hospitaliers du Nord et du Sud qui assureront la semaine prochaine la formation des professionnels de santé, dans les 4 arrondissements de l’île, travaillaient encore hier sur le fond et la forme du message à délivrer au corps médical. Ils seront appuyés par la DRASS, la CIRE, l’entomologiste André Yébaquima et l’épidémiologiste, également antillais, Philippe Quesnel. La présence de ces 2 scientifiques va permettre, selon la nouvelle directrice de la DRASS, Flore Thérond-Rivani, "un avis pertinent et précieux pour leurs collègues de La Réunion".
Estéfani
An plis ke sa
Le vecteur du chikungunya à Cilaos
Après 6 jours de douleurs intenses, Jessie, cilaosienne de 31 ans, a finalement consulté son médecin qui suspecte le chikungunya, mais attend la confirmation de ses analyses de sang. "J’ai de grosses douleurs, beaucoup de fièvre depuis 6 jours, mes articulations sont gonflées, mes os me font mal, mon cou, mes bras, ma colonne", nous confiait hier la jeune femme très affaiblie, qui ne va pas "trop, trop bien", même si les médicaments commencent à la soulager. La dernière fois qu’elle a quitté le cirque remonte à 1 mois, pour aller faire des courses, après quoi elle est remontée dans la journée. Elle nous dit avoir vu des moustiques zébrés, mais attend, comme son médecin qui préfère ne pas s’exprimer sur le sujet, le résultat de ses analyses d’ici une dizaine de jours.
"Un réseau ouvert de virus" dans la zone et au-delà
Le virus touche toute la zone. Les Seychelles ont fait appel à l’aide internationale pour prendre en charge un grand nombre de malades atteints par le chikungunya. L’épidémie continue sa progression à Mayotte qui enregistrait 36 cas lundi, 50 mardi et 100 mercredi, dernier chiffre. Elle se réveille aux Comores et est suspectée à Madagascar, toujours dans l’attente des résultats de l’Institut Pasteur de Tananarive.
Pour le docteur Bernard Alex Gaüzère, médecin chef du service de réanimation polyvalente au CHD de Saint-Denis, attaché d’enseignement des Universités en médecine tropicale, il ne serait "pas étonnant" de retrouver le chik à Madagascar. On a "un réseau ouvert de virus" dans la zone. Il parle de compétition des moustiques dans un biotope, "d’équilibre permanent, on modifie l’environnement, il se modifie". Une hypothèse très sérieuse parle de la disparition du peuple Maya à cause d’un virus. Le West Nile qui sévit aux États-Unis et au Canada est passé à La Réunion mais n’a pas résisté. L’Aedes est sous surveillance rapproché en Camargue, le chikungunya était à Marseille en juin-juillet 2005, mais n’a pas trouvé les conditions climatiques propices à son développement... Selon lui, au vu de l’ampleur de l’épidémie, elle atteindra forcément les Antilles.
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