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Catastrophe sanitaire et économique
28 février 2006
Dominique de Villepin a quitté hier La Réunion au terme d’un séjour express ponctué par de premières annonces relativement importantes pour lutter contre le chikungunya. Celles-ci restent à être mises en œuvre et amplifiées. Et quelques points restent à éclaircir.
Dans sa conférence de presse d’hier comme dans ses passages à la télévision, le Premier ministre a répété plusieurs fois de façon péremptoire : personne n’a prévu et personne ne pouvait prévoir que l’épidémie de chikungunya deviendrait aussi grave.
Il est vrai que personne ne pouvait dire, il y a huit ou dix voire douze mois, lorsque les premiers cas de malades étaient connus, qu’au moment où Domininique de Villepin s’adresserait aux médias, les chiffres officiels feraient état de 157.000 malades, et encore moins annoncer le nombre officiel de 77 décès.
Mais le chef du gouvernement devrait savoir et reconnaître qu’il y a près de sept mois déjà certains responsables politiques réunionnais et certains médias ont lancé des appels à la mobilisation de l’État devant le risque d’une catastrophe sanitaire si les responsables de la santé publique ne font pas le nécessaire pour éradiquer le chikungunya.
Voici plus de 5 mois, le 13 octobre 2005, le Parti communiste réunionnais par la voix du conseiller général Éric Fruteau constatait que face à l’épidémie de chikungunya, "les services de l’État ont failli à leur mission de protection de la santé publique". Et de déplorer que "non seulement il n’y a pas eu de déclin pendant l’hiver austral, mais cela risque de repartir de plus belle pendant l’été". Un constat fait en présence des médias réunionnais.
Lettres mortes
Hier, devant les journalistes, le Premier ministre montrait un graphique à l’appui de son argumentation. Selon lui, le tournant de l’épidémie, c’était au mois de janvier dernier. Les chiffres officiels montrent en effet une courbe exponentielle à cette période.
Mais dans le courant de l’année 2005, la maladie était déjà bien implantée, elle avait frappé des Réunionnais par milliers et l’alarme était déjà tirée. Les autorités étaient prévenues par des voix réunionnaises qui avaient prévu un grave problème si rien n’est fait.
Dans son édition du 23 décembre, le quotidien “Témoignages” sous la signature de son journaliste Eiffel, notait que "le 13 octobre, face à la gravité de l’épidémie, le PCR en appelait déjà à la responsabilité de l’État, et le 19 octobre, la sénatrice Gélita Hoarau écrivait une première lettre en ce sens au ministre de l’Outre-mer François Baroin et une autre lettre le 10 novembre au ministre de la Santé Xavier Bertrand. Le 27 octobre et le 30 novembre, c’est le Conseil général qui alertait l’État".
Ces alertes des élus communistes sont restées lettres mortes.
Écouter
Le gouvernement ne pouvait certes pas prévoir le calvaire que vivent aujourd’hui au moins un Réunionnais sur cinq, mais il était prévenu de l’imminence de la catastrophe s’il n’assumait pas ses responsabilités et il savait que notre île était sous le coup de la menace d’une maladie épidémique tropicale, véhiculée par un moustique, dont les symptômes peuvent être très handicapants, et sur laquelle beaucoup reste à découvrir.
Espérons que dorénavant, des enseignements seront tirés sur ce point de cette crise. Ce début de 21ème siècle voit l’émergence ou la réapparition de maladies telles que la dengue, le west-nile, et aujourd’hui le chikungunya. Pendant ce temps, le réchauffement climatique risque de bouleverser la répartition de ces épidémies.
Peut-on y voir un lien avec la présence avérée du moustique vecteur du chikungunya sur la Côte d’Azur depuis quelques années ? C’est en tout cas un signal qui explique pourquoi il est nécessaire d’être à l’écoute attentive de toutes les alertes sanitaires, pour qu’une alerte épidémiologique ne se transforme pas en catastrophe sanitaire, économique, sociale et environnementale.
Manuel Marchal
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