Réunion de travail de Défit Réunion

Chikungunya : Remplir vite mais bien les dossiers d’indemnisations

29 mars 2006

Pour faire face aux difficultés de trésorerie, les responsables des petites et très petites entreprises du secteur touristique doivent adresser leurs demandes d’aides à la Trésorerie générale de La Réunion au plus vite. Vendredi dernier, les membres de l’association Défit Réunion rencontraient une cinquantaine d’entre eux au Centhor à Saint-Gilles. Ils leur apportaient des conseils pratiques.

Les responsables des petites et très petites entreprises du secteur touristique, touchées de plein fouet par l’épidémie de chikungunya, doivent remplir vite et bien les documents pour leurs indemnisations. Vendredi dernier à la salle de conférence du Centhor à Saint-Gilles les hauts, Défit Réunion, l’association de Défense des indépendants du tourisme, les informait et les aidait à les remplir.

Minefi et Fonds de secours

Une cinquantaine de chefs d’entreprises assistaient à cette rencontre. Après des échanges fructueux, ils se répartissaient en 3 groupes : les micro entreprises au régime forfaitaire ou au bilan simplifié, les entreprises sans salariés, les entreprises avec salariés déclarés à la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion et/ou à la Chambre de métiers. Deux documents sont à remplir selon les situations : un du Minefi pour un report des dettes sociales et fiscales et un autre du Fonds de secours pour une demande d’indemnisation.

Rencontre avec la présidente du CTR

"Les adhérents de Défit Réunion sont des entrepreneurs. S’ils ont besoin de la solidarité nationale pour faire face aux conséquences économiques du chikungunya, ils souhaitent participer activement à la relance et à la promotion de leurs activités", mentionne le communiqué de presse signé Hélène Hiquet. Hier a eu lieu une rencontre avec la présidente du CTR pour lui exposer des pistes de réflexions pour sortir du chaos. Les 3 mois à venir s’annoncent d’ores et déjà catastrophiques pour certains de ces entrepreneurs.

Jean-Fabrice Nativel


Mairie de Petite-Île

Pour une commission d’enquête sur l’épidémie de chikungunya à La Réunion

La mairie de Petite-Île a diffusé hier un communiqué dans lequel elle réclame la création d’une Commission d’enquête sur l’épidémie, comme cela avait été le cas après la canicule en 2003.

"La gravité de la situation impose de faire toute la lumière sur les causes du développement de l’épidémie de chikungunya, sur ses conséquences sanitaires, économiques et surtout sociales. L’ampleur de la crise aurait manifestement dû conduire à un renforcement de la surveillance sanitaire. On dénombre aujourd’hui plus de 200.000 personnes infectées.
Il est donc indispensable de s’interroger sur la gestion de la crise et les moyens mis en œuvre par le gouvernement pour combattre l’épidémie, sur les dysfonctionnements éventuels du système de surveillance et de prévention.
La création, au sein de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, d’une Mission d’information n’est pas à la hauteur des attentes légitimes des habitants de l’île qui ont droit, comme tous les Français, à la transparence et à la vérité.
Le Groupe socialiste demande par conséquent que soit créée une Commission d’enquête sur l’épidémie, comme cela avait été le cas après le drame de la canicule de l’été 2003.
La proposition de résolution de Christophe Payet (maire de Petite-Île - NDLR) et du Groupe socialiste s’inscrit dans le même esprit que la demande exprimée par des députés réunionnais au travers de la proposition de résolution déposée par Mme Huguette Bello, dont M. Payet était déjà signataire."


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