Les 12 premiers cas détectés à Saint-Gilles étaient regroupés en deux foyers distincts, dans les quartiers des Aigrettes (7 cas) et de l’Ermitage (4 cas), tandis que le 13e cas était un cas isolé, sans lien avec les autres foyers.
L’ARS souligne que bien que le nombre de cas reste relativement faible, les trois derniers cas recensés, survenant après plusieurs semaines sans nouvelles infections, indiquent une « circulation à bas bruit » du virus. Cet état de fait doit inciter à une vigilance accrue. « La situation actuelle doit nous mener à la plus grande prudence », avertit l’ARS.
Dans les quartiers concernés, les équipes de lutte anti-vectorielle et les services municipaux ont été mobilisés pour limiter la propagation du virus. Les Réunionnais sont appelés à prendre des mesures de prévention, telles que la suppression de tout réservoir d’eau stagnante, à se protéger des piqûres de moustiques et à consulter un médecin dès l’apparition des premiers symptômes.
Cette résurgence du chikungunya marque un retour après dix ans d’absence de cas autochtones, mettant en évidence un risque épidémique toujours présent à La Réunion. Les autorités sanitaires rappellent l’importance de rester vigilants face à ce virus.