
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Ivan Hoareau
18 février 2006
Intervenant au titre du collège “salariés” du CESR, le syndicaliste Ivan Hoareau a fait observer qu’on parlait beaucoup de survie des secteurs économiques mais que "la situation des salariés, qui constituent près de 85% de la population, n’est pas vraiment prise en considération".
Il a rappelé "le rôle primordial de l’État" et sa capacité à activer non-seulement la solidarité nationale, mais aussi "un dispositif exorbitant de droit commun", en cas de nécessité.
Au sujet des mesures annoncées en direction des entreprises, il a signalé au préfet que les mesures existant en France en cas de chômage technique et partiel ne sont pas appliquées ici, faute d’un décret en ce sens.
"Ce qui est appliqué ici, c’est une rémunération mensuelle minimale, au SMIC, même pour ceux dont le salaire égale 1,3 ou 1,5 ou encore deux fois le SMIC. Et à compter de la 5ème semaine, ils perdent 30% à 35% de leur salaire. Pourquoi n’en parle-t-on pas ? Les “chikungunyés” ne toucheront que 60% de leur salaire et les garanties complémentaires professionnelles ne sont pas appliquées ici".
Le syndicaliste a estimé que puisqu’on prenait des mesures exceptionnelles, il fallait "mettre aussi en application les mesures ordinaires, comme la loi de 1978 sur la mensualisation". "Que les employeurs jouent le jeu et appliquent les conventions collectives", a-t-il dit en rappelant que leur extension outre-mer a été entravée par la loi Perben...
Faisant allusion au moratoire social et fiscal à l’étude pour les entreprises, Ivan Hoarau a estimé qu’"il faut aussi un moratoire pour les salariés qui auront des difficultés à rembourser leurs crédits ou à payer leurs impôts".
Il a résumé son propos en deux points : des mesures spécifiques pour les salariés ; et oui à des mesures exceptionnelles, mais avec une mise en application des mesures ordinaires “oubliées” jusqu’ici.
P. D.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)