Quatrième réunion de travail sur le chikungunya au Département

Chikungunya : Une coordination des actions de recherches

14 mars 2006

Un communiqué commun du Conseil général et de la Région rend compte de la réunion de travail sur le chikungunya qui s’est tenue jeudi dernier à l’Hôtel du Département.

La 4ème réunion de travail rassemblant les partenaires de différents secteurs s’est tenue le jeudi 9 mars au Conseil général, sous la conduite de la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, et de la vice-présidente du Conseil régional, Catherine Gaud, et en présence de Jean Ballandras, (Préfecture).
Ce groupe de travail est né de l’initiative conjointe de la Région et du Département, il a pour objectif une approche pluridisciplinaire du chikungunya puisqu’il regroupe des membres du corps médical et paramédical, des entomologistes, des chercheurs de différents organismes, des représentants d’associations, les collectivités locales (État, Région, Département, Association des maires) et des acteurs de l’environnement.
Le point a été fait sur le volet “communication”. Il a été rappelé que la diffusion d’informations contradictoires, quels qu’en soient les auteurs, participait à la confusion générale et détruisait lentement la confiance que pouvait avoir la population réunionnaise tant auprès des autorités médicales et scientifiques qu’administratives. Les actions de communication de proximité, et celles “de grand public” se complètent, les 2 types d’action doivent être envisagées simultanément. Elles seront mises en adéquation les unes aux autres, et coordonnées afin de les rendre plus efficaces et pertinentes.
Un tour d’horizon a été réalisé en ce qui concerne les problématiques de recherche. Celle-ci commence à se mettre en place : des scientifiques de différents instituts (IRD, INSERM, INRA, Institut Pasteur...) sont arrivés à La Réunion. Ils rejoignent les scientifiques réunionnais. Ensemble, ils vont travailler sur des programmes de recherche concernant :
o La recherche “environnementale” au sens large du terme, puisque cela comporte des études sur l’impact des produits utilisés sur la faune et la flore réunionnaises, pour déterminer si les larves des moustiques sont ou ne sont pas infectées par le virus...
o La “recherche clinique” : avec notamment un programme visant à étudier la transmission du virus de la mère à l’enfant, ou de 2 autres des essais thérapeutiques inflammatoires versus anti-paludéen de synthèse, d’une part sur les adultes, d’autre part sur les enfants ; une 4ème sur les études des 7 formes cliniques de la maladie.
Il est également à noter que d’autres membres des professions de santé se sont joints au groupe, comme les dermatologues de ville. Ils souhaitent contribuer activement à la description des formes cliniques et autres études biologiques ou antomo-pathologiques. Aussi, afin que le corps médical et paramédical puisse échanger les informations, un sous-groupe de travail de professionnels de santé a été créé : la mutualisation des connaissances permettra d’une part aux praticiens de confronter leurs analyses et d’autre part, aux chercheurs, d’avoir un recueil d’informations diverses, à même de les aider dans l’élaboration de solutions (médicaments, protocoles de soins). Le groupe “environnement” se réunira, quant à lui, la semaine prochaine.
La prochaine réunion est prévue le 21 mars 2006.


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