Après l’ordonnance de non-lieu qui n’apporte aucune réparation aux victimes du scandale sanitaire

Chlordécone : les maires de Guadeloupe veulent une loi reconnaissant la responsabilité de l’État

21 janvier 2023

Mercredi à Pointe-à-Pitre, l’Association des maires de Guadeloupe veut que les victimes du chlordécone puissent avoir droit à réparation malgré le non-lieu ordonné par la justice. Ils proposent le vote d’une loi reconnaissant la responsabilité de l’État dans ce scandale sanitaire afin que Paris prenne à sa charge les réparations et la dépollution.

L’ordonnance de non-lieu dans l’affaire du chlordécone suscite une vive émotion dans les pays qui comptent de nombreuses victimes de ce pesticide. La 1ère annonce une action en Guadeloupe pour que la justice puisse réparer ce scandale sanitaire.

« Face à cette décision qu’ils estiment incompréhensible, les maires de Guadeloupe ont adopté une résolution à l’unanimité des présents lors de la réunion extraordinaire qu’ils ont tenu ce mercredi soir à la mairie de Pointe-à-Pitre ». (...)
« Apres deux heures trente de discussions autour des enjeux et des actions concertés à mener, outre la voix judiciaire de recours qui suivra son cours dans le temps, les élus ont décidé de demander une réponse législative pour obliger l’Etat français à prendre en compte les dégâts faits par ce pesticide nocif utilisé en Guadeloupe durant plusieurs dizaines d’années alors qu’il était interdit » en France.

Autrement dit, à Paris de payer les dégâts selon une loi qui reste à proposer et à voter. Cela signifie que la responsabilité de l’État sera légalement reconnue et donc la réparation auprès des victimes et la dépollution sera à sa charge. 
« D’autre part, les maires entendent aussi mener dans les jours qui viennent des actions concertées pour bien marquer leur colère sur ce qu’ils considèrent être une injustice », ajoute La 1ère.

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