
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Lutte contre les maladies vectorielles et émergentes
20 juin 2006
Des experts de l’ensemble des pays de la Commission de l’Océan Indien ont commencé hier à Saint-Denis, une formation à la planification COMBI. Développé par l’Organisation Mondiale de la Santé, cette méthode encourage la mobilisation sociale en faveur de la lutte contre les maladies vectorielles.
Le premier atelier régional de planification COMBI ("COMmunication for Behavioural Impact", communication pour agir sur les comportements) a été inauguré ce lundi 19 juin 2006 à Saint-Denis. Des experts de Maurice, Madagascar, Mayotte, Comores, Seychelles et La Réunion vont suivre une formation de 10 jours à cette méthode. Développée par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), elle favorise la mobilisation sociale en faveur de la lutte contre les maladies vectorielles. Notamment contre le chikungunya, la dengue et la grippe aviaire.
C’est à la suite d’une mission qu’elle a menée en début d’année, en pleine explosion de l’épidémie de chikungunya à La Réunion et de dengue à Madagascar, que l’OMS a décidé de mettre en place cette formation. Elle se déroule à La Réunion, mais l’ensemble des pays de la zone y a été associés, "car la lutte contre les maladies vectorielles et émergeantes est un problème régional et sa solution ne peut être que régionale", souligne Denis Bossard, chargé de mission auprès du Secrétariat général de la commission de l’Océan Indien (COI - Maurice, Madagascar, Mayotte, Comores, Seychelles et La Réunion).
Développée par l’OMS pour la première fois il y a 6 ans en Malaisie pour lutter contre la dengue, la planification COMBI s’intéresse aux comportements sociaux et à la manière de les adapter à la lutte contre les maladies vectorielles. Par le biais de médecins, de travailleurs sociaux, de dirigeants associatifs, religieux... formés à la méthodologie COMBI, des messages sur les gestes quotidiens d’hygiène, de prévention et de veille sanitaire contre les virus sont ainsi dispensés à la population. Ces actions viennent en complément des interventions médicales (traitements, vaccinations etc).
Selon le pays, ses traditions de vie et ses réalités concrètes, les actions ont plusieurs déclinaisons possibles. Des campagnes de sensibilisation sont mises en place dans les écoles, les enfants devenant ainsi le relais des "bons comportements" au sein de leurs familles. Des réunions d’informations sont organisées en direction de publics ciblés (membres d’associations, structures laïques ou religieuses...) qui à leur tour, dispenseront les messages au plus grand nombre. "En fait, il s’agit de changer profondément les comportements pour rendre plus efficace l’action contre les maladies émergeante et vectorielle", commente le docteur Elil Renganathan, directeur du centre méditerranéen de l’OMS pour la réduction de la vulnérabilité. "La mobilisation sociale et la lutte intégrée communautaire sont des facteurs essentiels de lutte contre les vecteurs de maladie et la mise en œuvre par la population d’attitudes et de comportements adaptés à sa protection sanitaire. Le but est de casser le cycle épidémiologique et d’éviter l’arrivée d’autres arbovirus", ajoute le préfet Laurent Cayrel. "Pour cela, il faut avoir une action au plus près des populations, notamment en ce qui concerne la prévention des maladies", note Denis Bossard en estimant qu’en la matière "un pays développé n’a pas d’avantage comparatif par rapport à un pays en voie de développement".
La formation qui a commencé ce lundi se terminera le mercredi 28 août. 4 jours seront réservés à l’apprentissage du concept COMBI. Une visite de terrain est prévue sur une demi-journée. Dans la seconde partie du stage, une réflexion sera menée pour ébaucher les plans de planification à mettre en place dans chacun des 6 pays et zones de la COI.
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