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La COVID-19 bouleverse des certitudes bien établies
29 octobre 2020, par
Dans une déclaration solennelle, le président de la République a annoncé le retour du confinement en France jusqu’au 1er décembre. La France fait face à des dizaines de milliers de nouveaux cas de COVID-19 par jour et plus de 200 morts sont à déplorer en 24 heures. Quel contraste avec Madagascar qui vient de sortir de l’état d’urgence sanitaire, avec un retour à une vie sans coronavirus à portée de main. Décidément, la COVID-19 bouleverse des certitudes bien établies. Qui est riche ? Qui est pauvre ? La pandémie de coronavirus rappelle que l’argent est une valeur bien trop réductrice pour évaluer la richesse d’un pays.
Emmanuel Macron a dressé un tableau catastrophique de la situation sanitaire de la France lors d’une déclaration diffusée à la télévision ce 28 octobre. Ce sont 400.000 morts supplémentaires si rien n’est fait ! En 24 heures, plus de 200 morts sont à déplorer. Ces derniers jours, le nombre de nouveaux cas quotidiens de COVID-19 a dépassé à plusieurs reprises la barre des 50.000, pour plus de 34.000 cas de coronavirus lors des dernières 24 heures en France. Emmanuel Macron décrit une seconde vague qui sera plus meurtrière que la précédente.
La crainte est une saturation si importante des hôpitaux qu’un tri devrait être opéré pour désigner quel patient sera soigné, et quel patient sera condamné. Afin de limiter à 9.000 le nombre de personnes soignées en réanimation simultanément dans toute la France, le président de la République a décidé le confinement de ce pays à partir de ce soir, jusqu’au 1er décembre. La différence avec le premier confinement est de laisser travailler de nombreuses entreprises non-essentielles, de laisser les écoles, collèges et lycées ouverts notamment. Les rassemblements seront donc interdits, alors que les étudiants ne pourront s’organiser puisque les Universités seront fermées en France. Manifestement, le pouvoir reconnaît une rapide aggravation de la situation sanitaire et d’importantes et durables restrictions sont à attendre, d’autant plus que le maintien de l’activité de l’économie reste une priorité. Le message est clair, il faudra tenir en France jusqu’au vaccin prévu peut-être pour l’été septentrional, soit dans au moins 8 mois.
Le contraste est saisissant avec la situation chez nos voisins à Madagascar. Le 18 octobre dernier, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le président de la République malgache a annoncé le fin de l’état d’urgence sanitaire. Depuis plusieurs semaines, la situation sanitaire s’est considérablement améliorée. Cela a permis l’organisation des épreuves écrites et orales des examens CEPE, BEPC et Baccalauréat notamment.
Ce sont d’autres sujets que le coronavirus qui font la « une », notamment la lutte contre la famine dans le Sud de Madagascar. Dans les reportages de la télévision malgache, le port du masque n’est plus systématique, voire absent. Ceci contraste fortement avec la politique menée depuis le mois de mars. La guerre contre le coronavirus avait été déclarée, et des mesures très restrictives ont été prises pour juguler l’épidémie. Malgré l’absence d’une couverture sociale universelle, et un système de santé qui n’a rien à voir avec celui d’un pays occidental, la catastrophe sanitaire que certains annonçaient à Madagascar n’a pas eu lieu.
Lorsque le président Rajoelina annonça la découverte par l’Institut médical de recherches appliquées d’un remède contre le coronavirus, nombreux furent les doutes exprimés en Occident sur le Covid-Organics. Pendant ce temps, une vingtaine de pays africains ont pris livraison de Covid-Organics, et l’OMS soutient les efforts de recherche de Madagascar dans ce domaine.
Compte tenu de l’ampleur de la pauvreté à Madagascar, de la nécessiter de sortir travailler tous les jours pour se nourrir, de l’absence d’une Sécurité sociale universelle, il est évident que le Covid-Organics seul ne peut expliquer l’amélioration de la situation sanitaire chez nos voisins. Elle semble pourtant bien réelle, au point que le chef de l’État puisse quitter temporairement le pays pour une visite d’ordre privée en Europe.
Rappelons que les statistiques de Madagascar homologuées par l’Organisation mondiale de la Santé indiquent moins de 17.000 cas et 244 décès depuis le mois de mars, soit l’équivalent du nombre de nouveaux cas et de décès en France pour une seule journée ! Selon l’OMS, la France dénombre 1,2 million de cas et plus de 35.000 décès depuis l’arrivée reconnue du premier cas de COVID-19 sur son territoire.
Manifestement, la pandémie de COVID-19 bouleverse des certitudes que certains croyaient établies. Ce n’est pas la première fois, et sûrement pas la dernière, que l’espèce humaine est confrontée à un virus qui peut être mortel. Ces épidémies font partie de la vie, elle contribue à l’évolution de l’espèce, indispensable à sa survie.
Mais ces dernières décennies, les épidémies causées par des virus mortels se transmettant dans l’air ne faisaient plus partie du quotidien d’un Occidental. Pour les habitants des pays européens ou des USA, ces épidémies, c’était à la télévision dans des pays pauvres ou alors dans les pays émergents en Asie. Or, ce sont précisément ces pays dits riches qui sont les plus touchés, et de loin, par la pandémie de COVID-19.
Qui est riche ? Qui est pauvre ? La pandémie de coronavirus rappelle que l’argent est une valeur bien trop réductrice pour évaluer la richesse d’un pays. La vie humaine n’est-elle pas plus importante ?
M.M.
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