Lutte anti vectorielle

Coordonner les moyens et les actions

28 juin 2008

Dans le communiqué suivant, la Préfecture présente les actions décidées lors de la réunion du Groupement d’Intérêt Public-Service de Prophylaxie Renforcé (GIP-SPR) qui s’est tenue lundi dernier.

Le Conseil d’administration du Groupement d’Intérêt Public/Service de Prophylaxie Renforcé s’est tenu ce lundi 23 juin 2008 à la Préfecture de Saint-Denis.
Le SPR a été créé par arrêté du 11 octobre 2006. Son objectif est de coordonner les moyens et les actions des pouvoirs publics (Etat, collectivités locales et territoriales, associations) dans la lutte contre les moustiques porteurs de maladies vectorielles.
Bien que La Réunion soit entrée en phase inter-épidémique, le bilan des activités du SPR montre que la population réunionnaise et les pouvoirs publics se sont mobilisés durablement dans la lutte contre les moustiques.
Environ 300 ravines, 80 cimetières et 125 sites touristiques font l’objet d’une surveillance constante et, au besoin, du traitement préventif des gîtes larvaires, à l’aide d’un insecticide biologique.
La densité des moustiques est régulièrement mesurée dans les quartiers urbains.
Ainsi, 103.300 jardins privés ont été visités.
Le SPR intervient chez les particuliers après signalement, soit par le numéro vert (0-800-110-000), soit par la Cellule de veille sanitaire de la DRASS, elle-même contactée par les médecins. Une fois sur place, il réalise une enquête dans l’entourage pour identifier un éventuel foyer et rappeler à la population les gestes simples d’élimination des lieux de pontes.
Il agit également en partenariat avec les associations engagées dans la lutte contre les moustiques (plus d’une dizaine dans le Département). Celles-ci constituent un relais de proximité et participent activement à des opérations de nettoyage de quartiers et aux éditions de Kass’Moustik.
Le SPR poursuivra son action, en privilégiant la prévention à l’intervention et en renforçant les actions concertées entre l’Etat et les communes. Le numéro vert reste en activité au service de la population.
Le rôle des pouvoirs publics est d’autant plus important que la zone océan Indien constitue un réel bloc épidémiologique. C’est pourquoi, le GIP-SPR œuvre, avec le soutien de la Cellule interrégionale d’épidémiologie Réunion-Mayotte, pour la surveillance d’éventuelles maladies émergentes.


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