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Illustration de la crise de confiance entre la population et les autorités sanitaires responsables de la contamination de La Réunion par la COVID-19 à l’origine de plus de 600 morts
17 février 2022
Avec la réduction de 6 à 4 mois de sa validité, 128.000 Réunionnais sont désormais privés de Pass sanitaire à moins de recevoir une troisième injection d’un vaccin anti-COVID-19, a annoncé hier la radio de Réunion Première. Au 13 février, 552.354 personnes étaient considérées comme ayant un « schéma vaccinal complet ». Depuis le 15 février, ils ne sont donc plus qu’environ 430.000, soit environ la moitié de la population de La Réunion alors que la veille, le pourcentage était proche de 65 %. Est-ce une réponse des Réunionnais à la méthode manifestement peu efficace décidée par Paris pour lutter contre la COVID-19 à La Réunion ? L’approche de la présidentielle mettra de toute façon fin au Pass sanitaire, car son impopularité dessert les intérêts du pouvoir en place à Paris qui tentera de se maintenir aux prochains scrutins ce qui confirme que cette mesure n’avait rien de sanitaire et encore moins de scientifique.
Depuis que Paris a admis le résultat d’études démontrant l’inefficacité progressive des vaccins anti-COVID-19 utilisés sur le territoire de la République, le pouvoir central a mis en œuvre un procédé pour pousser à l’injection d’une troisième dose achetée 20 euros pièce à des sociétés privées basées aux Etats-Unis. Le gouvernement a donc mis fin au Pass sanitaire « à vie » accordé en échange de deux injections de vaccin. Il a tout d’abord limité la validité de ce document à 6 mois après l’obtention d’un schéma vaccinal complet, soit une semaine après la seconde injection. Au terme de ce délai, une troisième injection est nécessaire, puis une quatrième à prévoir dans les six mois qui suivent selon cette logique. Puis Paris a réduit la durée de validité à 4 mois depuis le 15 février.
Le changement des conditions nécessaires pour accéder aux bibliothèques, bars, restaurants et autres lieux de culture et de socialisation ou pour continuer à travailler dans ces lieux ont pourtant fait l’objet d’une importante campagne de communication sur tous les supports possibles de la part des autorités sanitaires. Difficile de croire donc que les titulaires du Pass sanitaire devenu Pass vaccinal n’étaient pas au courant de la nécessité d’une injection supplémentaire pour ne pas basculer dans la catégorie de citoyen de seconde zone imposée aux personnes qui refusent de participer à une expérimentation médicale à l’échelle européenne décidée par les gouvernements de l’UE.
Par ailleurs, Paris a mis les moyens pour que les injections supplémentaires puissent être possibles sans attendre. C’est ce que rappelle un reportage de Réunion Première à ce sujet. Il évoque le cas d’une personne qui risquait de perdre son Pass sanitaire. Elle s’est rendue dans un des centres de vaccination pour se faire injecter aussitôt sa troisième dose. Il est à noter que son Pass sanitaire est immédiatement prolongé, sans attendre que le médicament puisse théoriquement être pleinement efficace. Cet exemple montre bien que le Pass vaccinal n’a rien à voir avec la protection de la population contre l’épidémie et n’est qu’une mesure politique.
En effet à La Réunion, les vaccins ont permis de faire considérablement reculer les maladies. Quand une personne décide avec l’accord de son médecin de se faire vacciner contre le tetanos, c’est pour ne pas être victime de cette maladie dangereuse. Mais la vaccination contre la COVID-19 n’empêche pas d’être infectée par la maladie voire d’en mourir comme le montrent les inquiétants bilans hebdomadaires diffusés par l’ARS : la semaine dernière, 9 personnes ayant un schéma vaccinal complet, c’est-à-dire ayant le Pass sanitaire, sont décédées tandis que le nombre de morts ayant reçu au moins une dose de vaccin n’est jamais précisé.
Cela veut dire que si une personne choisit de se faire vacciner contre la COVID-19 avec un des produits imposés, c’est avant tout pour garder son emploi dans un service de santé, dans une bibliothèque, dans un bar, restaurant ou cinéma ou pour accéder à un de ces lieux de culture et de socialisation et pas pour se protéger ou protéger les autres de la maladie. Pour cela, les Réunionnais connaissent depuis bien longtemps d’autres traitements qui ont fait leur preuve pour renforcer leur système immunitaire. L’exemple le plus éclatant est l’importation du variant Omicron à La Réunion par des passagers vaccinés ayant de surcroît satisfait à tous les tests de dépistage nécessaires avant d’embarquer pour notre pays. Le choix des autorités sanitaires de ne plus communiquer depuis 4 semaines le nombre de cas importés est un autre exemple, car les cas importés ne peuvent qu’être essentiellement le fait de personnes vaccinées.
Dans ces conditions, l’attitude de près de 130.000 Réunionnais est bien compréhensible : ils ne font plus confiance aux autorités sanitaires qui ont laissé le coronavirus contaminer La Réunion, avec pour conséquence la mort de plus de 600 personnes en moins de deux ans, avec plus de 30 décès hebdomadaires ces dernières semaines.
M.M.
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