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La priorité de Paris est-elle de réduire la circulation du virus ?
20 juillet 2021, par
Le porte-parole du gouvernement a annoncé hier la prolongation de l’état d’urgence sanitaire à La Réunion jusqu’au 30 septembre en raison de l’intensité de l’épidémie de coronavirus dans notre île. La veille pourtant, l’État a annoncé la fin du test obligatoire de dépistage pour les personnes vaccinées complètement contre la COVID-19 avant de prendre l’avion pour aller en France. Un pari risqué basé sur des vaccins expérimentaux qui ne protègent pas totalement de l’infection et de la contagion. C’est à se demander si la priorité de Paris est de réduire la circulation du virus à La Réunion.
Hier à Paris, le porte-parole du gouvernement a annoncé le maintien de l’état d’urgence sanitaire à La Réunion jusqu’au 30 septembre. Cette décision se fonde sur plusieurs critères, notamment le taux d’incidence et celui d’occupation des lits des service de réanimation. Toujours est-il que selon Santé publique France, le nombre de personnes contaminée pour 100.000 habitants (taux d’incidence) est de 177. Pendant ce temps en France, ce taux d’incidence est de 86, en augmentation, ce qui fait dire au porte-parole du gouvernement qu’une nouvelle vague à base de variant delta commencerait. D’où un nouvel appel à la vaccination, appuyé par l’adoption quelques heures plus tôt du projet de loi rendant obligatoire le Pass sanitaire dans les lieux publics et les transports.
L’état d’urgence sanitaire n’est pas une décision anodine. Elle donne la possibilité de prendre des mesures exceptionnelles limitées à un territoire. L’objectif est ici de réduire la propagation de la COVID-19. Lors du précédent état d’urgence sanitaire, les Réunionnais ont été soumis au confinement tandis que des mesures étaient prises pour limiter l’importation de l’épidémie dans une île qui en était alors préservée.
L’état d’urgence sanitaire s’applique de nouveau depuis le 14 juillet. Force est de constater des différences fondamentales. Tout d’abord, le port du masque n’est plus obligatoire en extérieur tandis que les centres commerciaux connaissent leur affluence habituelle. Plus étonnant encore : la fin du test préalable à l’embarquement pour les personnes vaccinées voulant se rendre en France alors qu’actuellement, le virus est plus présent dans la population à La Réunion qu’en France. Il est également à noter que contrairement aux pays voisins, La Réunion autorise l’entrée sur le territoire sans quarantaine ni test obligatoire pour les personnes vaccinées alors qu’aucune des milliards de doses de vaccin contre le coronavirus achetées par les Etats de l’Union européenne, et payées par les travailleurs qui cotisent à la Sécurité sociale, ne protège totalement de l’infection par la COVID-19 et de la contagion, et cela même temporairement.
L’état d’urgence sanitaire n’a pas été non plus suivi par l’annonce d’une réduction de la desserte de La Réunion par les compagnies aériennes. Avant les vacances, Air France avait annoncé plus de 20 vols par semaine à destination de La Réunion. Avec les autres opérateurs, ce sont donc au moins 30 aller-retour hebdomadaires d’avions transportant à chaque fois plusieurs centaines de passagers.
Les conditions sont donc réunies pour que la circulation du virus augmente à La Réunion. C’est ce qu’il s’est passé ces dernières semaines avec la progression du taux d’incidence.
Alors de quel état d’urgence sanitaire parle-t-on ?
M.M.
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