
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Des Français rapatriés par Air France dénoncent des vols de plus de 400 passagers en pleine épidémie
5 mai 2020
Depuis le 30 mars, toute personne arrivant à La Réunion doit observer une quarantaine de 14 jours dans un centre d’hébergement dédié, sous surveillance. Cette mesure a permis de fermer la porte d’entrée du coronavirus à La Réunion, c’est-à-dire les personnes qui viennent de France. Car depuis le 30 mars, un cas importé ne peut plus contaminer la population en raison de cette quarantaine stricte. Les témoignages de plusieurs Français rapatriés par Air France montrent combien cette mesure est nécessaire, car la compagnie française fait décoller des avions remplis à ras-bord de passagers, ce qui constitue un terreau favorable au virus.
Selon une information de France Télévision, un vol de rapatriement en provenance de La Réunion à destination de la France ne s’est pas déroulé comme annoncé aux personnes qui ont embarqué à La Réunion. France Télévision relate l’expérience d’un couple de retraités :
« Françoise et Joël obtiennent tant bien que mal des places pour un vol Air France, AF 0671 le jeudi 23 avril. Au moment de l’enregistrement, Françoise s’interroge sur le nombre de personnes dans l’avion. "Vous serez 138" lui répond l’hôtesse. Les Deux-Sévriens âgés de 62 et 69 ans sont rassurés, les distances de sécurité seront respectées. Tous deux souffrent de divers maux : hypertension, problèmes cardiaques, pas question de se retrouver collés les uns aux autres.
Mais cette sérénité est vite gâchée. Dans la salle d’embarquement, un message les informe que les mesures de sécurité avec une distance d’un mètre, ne pourront finalement pas être tenues, car le vol fait escale à Madagascar pour récupérer des ressortissants français.
L’avion se remplit pour atteindre les 446 passagers, soit 308 personnes de plus ! En quelques minutes, tous les sièges sont occupés, adieu les distances.
Le personnel de bord distribue alors un masque à ceux qui n’en ont pas. Une mesure menée par Air France après la médiatisation de liaisons bondées entre Marseille et Paris ou Nice-Paris.
Françoise et Joël en ont chacun un, qu’ils ont amené, un seul et unique, qu’ils utilisent tout le temps. Le personnel à bord refuse de leur en donner un autre. Pendant les 11 heures de vol, l’équipage invite fortement les passagers à rester à leur place et ne pas bouger. "Je n’ai jamais fait un vol aussi stressant " souffle la voyageuse, qui a fait une petite vidéo à l’intérieur »
6 jours plus tard, un vol Air France avec à son bord 472 passagers a décollé le 29 avril de Pointe-à-Pitre direction Paris. « Aucun contrôle d’attestation n’a été effectué à l’aéroport Pôle Caraïbes sur les motifs de déplacement de ces passagers. Pendant le vol, aucune mesure de "distanciation" n’a été prise », affirme Guadeloupe Première qui évoque le témoignage d’une passagère :
« L’accueil à bord est celui d’un vol ordinaire. Aucun siège libre entre les passagers. Aucune mesure de "distanciation" appliquée par le personnel et les passagers. L’épidémie de Covid-19 n’existe pas, ce n’était qu’un mauvais rêve ! Si la plupart des passagers portent un masque, rien n’est proposé à ceux qui n’en n’ont pas, par le personnel de cabine. Ni masque, ni gel hydro-alcoolique. Bref aucune mesure particulière de sécurité n’a été proposée aux voyageurs, ce qui, selon la direction d’Air France, n’est pas la règle. Pendant le vol, un repas a été servi, et là évidemment, on enlève son masque, tant pis si le voisin envoie quelques gouttelettes au passage... Pour les boissons en cours de vol, les passagers se déplacent... en toute liberté ».
Air France a réagi au sujet de cette dernière affaire, indiquant que des masques sont distribués aux passagers qui n’en ont pas.
Toute cette polémique rappelle le danger d’un accès à La Réunion sans quarantaine préalable pour toute personne venant de France. Par conséquent, cette mesure de santé publique doit être maintenue sans la moindre exception.
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