
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
L’urgence de protéger les Réunionnais de la contamination venue de France
15 mai 2020, par
Si Paris refuse de rétablir la quarantaine stricte obligatoire pour les voyageurs venus de France, alors la seule alternative pour un pouvoir soucieux de la santé des Réunionnais reste la fermeture de l’aéroport Roland-Garros aux vols commerciaux.
Dans la presse d’hier, des personnels soignants ont montré leur inquiétude à la suite de la fin de la quarantaine stricte imposée aux voyageurs arrivant à La Réunion. Hier, le gouvernement a indiqué que les Français pourront passer leurs vacances outre-mer, sous-entendu à La Réunion notamment.
Cette inquiétude est logique. Selon le bilan mondial quotidien, la France était classée hier le 4e pays le plus touché en nombre de morts, derrières les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Espagne. Le nombre de cas y augmente chaque jour, ce qui confirme que la France reste un des pays au monde les plus infestés par le coronavirus. Or, faire reposer la quarantaine sur un simple engagement à ne pas sortir de son domicile est loin d’être suffisant. C’est ce qui était en vigueur avant le 30 mars, et c’est bien parce que cette mesure n’était pas suffisante que la décision a été prise d’obliger tout nouvel arrivant à passer deux semaines de quarantaine dans un centre dédié, généralement un hôtel.
Après la déclaration faite hier par le Premier ministre, il semble établi qu’au moment de l’été dans l’hémisphère Nord, il ne faudra plus justifier d’un motif impératif pour venir à La Réunion depuis la France. Cela indique donc que le gouvernement s’attend donc à une augmentation du nombre de passagers qui viendront à La Réunion.
Cette stratégie souligne soit un total décalage avec la réalité de la part de Paris, ou alors la volonté de faire passer d’autres considérations avant ce qui devrait pourtant être sa priorité : la santé de la population.
Devant une telle situation, un constat s’impose. Le respect du principe de précaution appelle à la plus grande prudence tant que l’utilisation d’un remède contre le coronavirus tel que le Covid-Organics ne sera pas autorisé, dans l’attente d’un vaccin capable de régler définitivement le problème de ce virus. Vouloir relancer à tout prix le trafic aérien fait donc courir un grave risque aux Réunionnais. Si Paris refuse de remettre en place la quarantaine stricte dans un centre surveillé, alors souhaitons qu’une prise de conscience s’opère afin qu’une mesure efficace de protection s’applique. Et dans l’état actuel, la seule alternative à la quarantaine stricte obligatoire est la fermeture de l’aéroport aux vols commerciaux. Bien entendu, des vols exceptionnels de rapatriement pourraient avoir lieu, notamment pour les étudiants réunionnais bloqués en France, avec une quarantaine stricte pour ces cas exceptionnels.
Il suffit de constater que chez les pays qui ont pris une telle mesure suffisamment tôt, le nombre de cas de COVID-19 est nul, comme dans les Etats du Pacifique, ou faible comme aux Seychelles, à Madagascar ou aux Comores.
Prendre une telle mesure durant les quelques semaines qui viennent ne peut hypothéquer l’avenir, et elle recueille déjà le soutien d’une bonne partie de la population comme le montrent les différentes initiatives en mars dernier demandant la fermeture de l’aéroport. Par ailleurs, elle permettrait à l’État d’économiser les fonds dépensés pour payer l’hôtel aux voyageurs en quarantaine.
M.M.
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Messages
16 mai 2020, 09:17, par Maillot Joseph Luçay
La continuité territoriale dont doivent bénéficier les citoyens d’outre les place sur un pied d’égalité avec les citoyens de France métropolitaine .Et si le gouvernement autorise les français à partir en vacances là où ils veulent sur le territoire français , je ne vois pas comment on peut justifier la fermetures de notre aéroport et de notre port pour les voyageurs .
La loi doit être la même pour tout le monde , mais les ultramarins bénéficient depuis la loi de départementalisation du 19 mars 1946 de la possibilité d’adapter les lois à leurs situations spécifiques .Et cette possibilité a été largement utiliser pour créer une discrimination négative des populations d’outre pour réduire le montant des avantages sociaux qui étaient accordés au français afin d’éviter une charge trop importante pour l’Etat ou pour éviter une application abusive de la loi par certaines personnes . Aujourd’hui le gouvernement pourrait créer une discrimination positive en appliquant ce principe de l’adaptation des lois aux situations spécifiques d’outre mer non pour alourdir nos difficultés mais pour nous aider .
Si nous ne pouvons pas obtenir la fermeture totale nos frontières aux voyageurs qui veulent venir passer des vacances chez nous , nous pourrions demander l’application de mesures spécifiques pour nous protéger , comme par exemple l’obligation de se faire tester avant de prendre l’avion ou le bateau et en cas de tests positifs ,l’obligation de se faire confiner à l’arrivée ,ou de retarder son voyage d’au moins une quinzaine de jours . C’est facile d’interdire l’embarquement des passagers qui ne présenteraient pas un document officiel prouvant qu’ils ne sont pas porteurs du virus pour les voyages entre les outres mer et la France métropolitaine dans un sens ou dans l’autre . Cette mesure permettrait non seulement d’éviter l’importation ou l’exportation du virus mais aussi de protéger un secteur très important de notre économie , le secteur du tourisme dont la plus grande part du chiffre d’affaire est créé par des voyageurs en provenance de la France métropolitaine et de l’Union européenne . Car ceux qui prouvent qu’ils ne sont pas porteurs de virus pourront venir passer leur vacances chez nous .
Je pense que cette mesure pourrait être également appliquée pour les vols en provenance de l’étranger mais dans ce cas il faudrait instituer un contrôle de la santé des voyageurs à l’arrivée si on ne peut pas se fier aux contrôles effectués avant le départ et en cas de nécessité les voyageurs ou leur pays devront payer le coût de leur confinement en milieu contrôlé par les autorités .