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Confirmation de la ligne idéologique du pouvoir parisien
18 août 2020, par
La France ne veut toujours pas admettre sa responsabilité dans l’aggravation de l’épidémie de coronavirus à La Réunion et rejette encore la faute sur les Réunionnais. Les propos du ministre des Outre-mer ont confirmé cette orientation idéologique du pouvoir parisien.
« Si le nouveau vous avez des cas, c’est parce qu’il y a eu des négligences, parce que des gens se sont sentis plus forts que les règles sanitaires » : ce sont les propos attribués à Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, dans « le Quotidien » de ce jour. Cette phrase a été prononcée lors de la séquence « rentrée scolaire » de la visite officielle. Elle répondait aux interrogations sur le port du masque obligatoire.
Ces propos confirment la ligne défendue par la France depuis la découverte d’un premier foyer de coronavirus à La Réunion. En effet, pour les autorités parisiennes, la responsabilité de l’accélération de l’épidémie à La Réunion incombe aux Réunionnais, accusés donc de ne pas respecter les « règles sanitaires ».
Ces « règles sanitaires », relevant du plus haut niveau en France, méritent que l’on s’y attarde. Alors que depuis plusieurs jours, toute personne venant de ce pays pour se rendre au Royaume-Uni doit désormais être placée en quarantaine par crainte de la contagion. Cette mesure de bon sens vise à protéger la population des îles britanniques de la recrudescence des cas de COVID-19 en France. Après 2 jours consécutifs à plus de 3000 nouveaux cas, la France a encore annoncé hier pour une seule journée près de 500 nouveaux cas, 19 morts et 268 « clusters » actifs (+17 en 24 heures).
Mais la quarantaine pour les passagers venant de France n’est plus appliquée à La Réunion depuis le 11 juillet. La simple lecture de l’évolution du nombre de nouveaux cas dans notre île permet de constater un lien la fin de la quarantaine et le retour à plus de 20 vols par jour entre la France et La Réunion.
Il est bien évident que l’arrivée quotidienne de 1500 personnes par jour sur la base d’un test COVID-19 négatif quelques jours avant l’embarquement n’est pas une protection suffisante, car à maintes reprises des personnes testées négatives en France étaient en réalité positive une semaine après leur arrivée à La Réunion, et donc déjà porteuse du virus sans qu’elles le sachent à leur entrée dans notre pays. Plus grave encore, ce test à J+7 n’est pas obligatoire, et d’après plusieurs médias, il n’est réalisé que par le tiers des personnes à qui cette recommandation est conseillée. Pendant la période dite du « retour des vacances », ce sont donc près d’un millier de personnes venant d’un pays très gravement contaminé par le coronavirus qui ont été lâchées dans la nature sans savoir si elles sont contagieuses ou pas.
Dans ces conditions, la découverte de foyers de coronavirus n’était qu’une question de temps.
La responsabilité de l’aggravation de l’épidémie à La Réunion incombe donc à la France et pas aux Réunionnais. Rappelons en effet que si, comme dans d’autres pays, l’aéroport de La Réunion avait été fermé dès le début de l’épidémie, le coronavirus ne serait pas entré à La Réunion. Cette décision est de la responsabilité du gouvernement français, pas des Réunionnais.
Sans ces « négligences » de la France, tous les Réunionnais auraient pu mener sans contrainte leurs activités sociales, comme les réunions de famille.
M.M.
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