
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Le coronavirus responsable d’un décès par jour dans un hôpital
25 mai 2022, par
Paris a décidé d’un allègement quasi-général des mesures sanitaires destinées à limiter la circulation du coronavirus. Pourtant, le taux de positivité aux tests à La Réunion reste supérieur à 20 %, et un décès par jour en moyenne à l’hôpital sont à déplorer. La politique sanitaire menée depuis Paris a permis l’importation d’une pandémie à La Réunion, et ne donne pas de perspective de sortie de crise sanitaire. Cet échec plaide pour qu’il appartienne aux Réunionnais d’être responsables de la politique de santé, car ils sauront sans doute faire mieux que Paris pour La Réunion.
Début mai, La Réunion comptait près de 11000 nouveaux cas de coronavirus par semaine, pour près de 40.000 tests effectués. Hier, la préfecture et l’ARS ont annoncé 3252 nouveaux cas hebdomadaires, pour 18700 tests. C’est la tendance observée depuis le début du mois : la diminution du nombre de nouveaux cas suit la baisse du nombre de tests de dépistage effectués.
Une valeur plus intéressante est celle de la positivité aux tests : 36,4 % début mai, contre 22,5 % du 14 au 20 mai. C’est une diminution d’un tiers, bien moins importante que la division par 4 du nombre de nouveaux cas hebdomadaires répertoriés.
Pendant ce temps, le nombre de décès ne diminue pas : en moyenne, une personne meurt chaque jour de la COVID-19 dans un hôpital à La Réunion, car aucun mort n’est officiellement à dénombrer dans un EHPAD ou à domicile dans notre île depuis plus de deux ans. L’épidémie est donc loin d’être terminée à La Réunion, où circule un coronavirus qui peut tuer.
La campagne électorale de la présidentielle s’est accompagné d’un allègement des mesures, accentué par celle des législatives. Désormais, le masque n’est même plus obligatoire dans les transports à La Réunion. Malgré tout, la préfecture continue de mettre la population en garde afin de l’inciter à continuer à adopter des comportements qui ne sont plus obligatoires : « Protégeons les plus fragiles, continuons à respecter les gestes barrières ». Voici des détails de ce message :
« Bien que la situation s’améliore sensiblement, la circulation du virus est toujours active à La Réunion. Si l’ensemble de la population est susceptible de contracter la Covid-19, certaines personnes sont plus à risque de développer une forme grave :
· les personnes âgées
· les personnes malades avec comorbidités (obésité (IMC >30), broncho-pneumopathie chronique obstructive et insuffisance respiratoire, hypertension artérielle compliquée, insuffisance cardiaque, diabète, insuffisance rénale chronique, patients dialysés…)
· les personnes immunodéprimées.
Aussi, les autorités sanitaires recommandent à ces personnes vulnérables face à la Covid-19 ainsi qu’à leurs proches de :
– appliquer les gestes barrières : aération régulière des pièces, lavage des mains, utilisation de gel hydroalcoolique, salutation sans se serrer la main/sans embrassades, utilisation d’un mouchoir à usage unique et isolement chez soi dès l’apparition de symptômes ou en cas de test positif,
– porter un masque lorsqu’il est obligatoire (hôpitaux, EHPAD, USLD…) ou recommandé (lieux clos, lieux à forte fréquentation quand les mesures de distanciation ne peuvent pas être respectées) »
La Préfecture et l’ARS insistent également sur l’importance pour ces personnes de se faire vacciner contre la COVID-19.
Le coronavirus continue donc de circuler à La Réunion, il tue en moyenne une personne par jour à l’hôpital, et de plus, il s’avère qu’une nouvelle souche a été repérée, importée par un passager en provenance des Seychelles. Compte tenu de la fin très récente des motifs impérieux pour permettre à tout le monde de voyager sans contrainte comme les personnes vaccinées, il s’avère que le passager qui a importé une nouvelle souche de coronavirus à La Réunion devait être très probablement vacciné. Le bilan à La Réunion fait état de près de 800 morts et plus de 400 000 contaminations. Par rapport à sa population, La Réunion est à la traîne dans sa région. Notre île bénéficie pourtant de transferts publics lui permettant d’afficher un système de santé aux normes de la France, un des pays les plus riches du monde.
Comment alors expliquer qu’au cours des trois premiers mois de l’année, La Réunion a connu une surmortalité de 42 % par rapport à 2019, alors que ce chiffre est de 6 % pour la moyenne des régions en France, soit 7 fois moins. C’est l’état de la crise sanitaire à La Réunion après deux années de gestion par Paris.
Ce bilan est le résultat de décisions et de moyens mis en œuvre. Les chiffres indiquent un échec. Quel pays de notre région a-t-il eu la moitié de sa population contaminée ? Dans quel pays d’Afrique australe atteint-on près d’un décès pour mille habitants en raison de la COVID-19 ?
Les données de La Réunion se rapprochent de celles relevées en Europe occidentale et aux Etats-Unis. Force est de constater que ce sont les méthodes utilisées dans ces pays qui ont donné ce résultat à La Réunion. D’autres pays ont utilisé d’autres moyens, avec des résultats plus satisfaisant qu’à La Réunion.
Ce bilan plaide pour une prise en main par les Réunionnais de leur politique de santé. Ainsi, ils pourraient décider d’accorder plus de moyens humains et financiers aux hôpitaux afin de mieux soigner. Ils pourraient également fixer d’autres règles pour l’entrée sur le territoire, afin d’empêcher l’arrivée de nouveaux cas importés. Des dispositions différentes de Paris ont bien été prises par des collectivités qui font partie de la République. Ainsi, la quarantaine en Kanaky Nouvelle-Calédonie a sans doute sauvé de nombreuses vies.
M.M.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)