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Alors que Maurice et Madagascar obligent les vaccinés à subir des tests COVID-19 pouvant déboucher sur une quarantaine
21 octobre 2021, par
Contrairement à leurs voisins les plus proches, les Réunionnais sont obligés d’accepter l’entrée dans leur pays de personnes potentiellement porteuses du coronavirus mais qui sont dispensées de test de dépistage en raison de leur adhésion à la campagne de vaccination lancée depuis janvier dernier. Si à Madagascar et à Maurice, les personnes vaccinées doivent se soumettre à un test en arrivant, c’est parce que les autorités sanitaires savent que les vaccins expérimentés ne permettent pas d’éviter l’infection et donc la transmission de la COVID-19. Ces autorités ont donc choisi d’appliquer le principe de précaution, pour éviter une crise sanitaire. Il est temps que la France, « pays des Droits de l’Homme », redresse la barre en garantissant aux Réunionnais le droit de ne pas être infectés par de nouveaux variants importés par des personnes vaccinées.
Voici les règles d’entrée à La Réunion actuellement en vigueur, selon le site de la Préfecture :
« A compter du 4 octobre 2021, les modalités de déplacements aériens évoluent. Les voyageurs de plus de 12 ans en provenance ou à destination de La Réunion doivent justifier d’un schéma vaccinal complet pour se déplacer. Le test RT-PCR n’est plus obligatoire dans les deux sens de voyage.
Seules les personnes non-vaccinées devront justifier du résultat d’un test RT-PCR négatif de moins de 72h ou du résultat d’un test antigénique de moins de 48h pour voyager. Ils devront également justifier d’un motif impérieux ».
Autrement dit, les personnes vaccinées peuvent entrer et sortir de La Réunion sans avoir à se soumettre à un test de dépistage de la COVID-19. Le test est réservé à ceux qui ne sont pas vaccinés.
Voici les conditions d’entrée à Maurice, selon un communiqué diffusé par Air Austral à l’intention des touristes potentiels :
« Avoir un schéma vaccinal complet.
Réservation d’un hôtel certifié COVID-19 / ou preuve de réservation et justificatifs pour les séjours dans l’une des villas, bungalows, maisons d’hôtes, chambres d’hôtes ou au domicile sur l’île.
Résultat négatif du test RT-PCR effectué dans les 72 heures avant le départ du point d’embarquement final. Les tests RT-PCR sont obligatoires pour tous les passagers, y compris les bébés et les enfants en bas âge. (…)
Un test COVID sera effectué à votre arrivée et le 5e jour. Les résultats de ce test vous seront demandés au format papier à l’aéroport ».
Autrement dit, l’accès à Maurice est possible à condition d’avoir été vacciné contre la COVID-19. Mais cela ne dispense pas de se soumettre à des tests de dépistage. Pas moins de trois sont obligatoires : 3 jours avant le départ, à l’arrivée à Maurice et au bout de 5 jours sur le territoire de l’île sœur.
Voici les conditions nécessaires à l’entrée à Madagascar suite à la réouverture des frontières, elles sont précisées par un communiqué d’Air Madagascar :
« Test PCR obligatoire : les passagers seront soumis à un test PCR payant à leur arrivée. Le prix du test (25 euros) sera directement inclus dans le billet du transporteur aérien du passager.
Confinement à l’arrivée : les passagers devront observer un confinement de 1 à 2 jours à leur arrivée à Madagascar. En cas de résultat positif au test PCR, la période de confinement sera étendue à 14 jours. »
Autrement dit, Madagascar ne fait pas de discrimination à l’encontre des non-vaccinés. Nos voisins imposent à tous les passagers les mêmes conditions : test de dépistage et quarantaine dans l’attente du résultat, quarantaine prolongée à 14 jours si résultat positif.
Ce sont donc trois approches différentes, néanmoins les deux pays les plus proches de La Réunion fixent une règle commune : l’obligation de se soumettre à un ou plusieurs tests de dépistage sur leur territoire quel que soit le « statut vaccinal » du passager.
La Réunion apparaît donc comme une exception. Les autorités sises à Paris ont en effet décidé d’accorder la libre circulation sans contrôle des personnes vaccinées. Ceci alors que chaque semaine, les autorités locales font état de cas importés. L’absence de précision sur le « statut vaccinal » de ces cas interroge. Il y a fort à parier que si ces passagers étaient des personnes non-vaccinées venues sur la base d’un motif impérieux, ceci ne manquerait pas d’être signalé car cela irait dans le sens de la politique du « tout vaccin » décidée à Paris pour La Réunion.
Cette imprécision entretient donc le doute sur l’efficacité supposée des médicaments expérimentaux utilisés comme vaccin à La Réunion et dans l’Union européenne.
A Madagascar et à Maurice, les autorités sanitaires ont tiré des enseignements de l’expérimentation médicale. Elles ne considèrent pas que les médicaments de cette expérimentation sont suffisamment protecteurs contre l’infection au coronavirus et la transmission du virus par des vaccinés à des personnes en pleine santé.
Cela se comprend, c’est ce que montrent les flambées observées dans des pays ayant un fort taux de vaccination, notamment en Israël où le « Pfizer » est largement utilisé. L’expérience montre aussi que l’immunité procurée par ces traitements est programmée pour décliner avec le temps, ce qui impose l’injection de doses supplémentaires avec tous les risques que cela comporte. La France vient en effet d’interdire temporairement le vaccin Moderna en raison de dangereux effets secondaires.
Mauriciens et Malgaches ont donc un atout que n’ont pas les Réunionnais : ils sont dirigés par un gouvernement qui applique le principe de précaution et place donc la santé de la population avant toute autre considération.
Il est temps que la France, « pays des Droits de l’Homme », redresse la barre en garantissant aux Réunionnais le droit de ne pas être infectés par de nouveaux variants importés par des personnes vaccinées. Aussi, le test de tous les passagers débarquant à La Réunion avec quarantaine dans l’attente du résultat est le minimum à faire pour protéger les Réunionnais d’une nouvelle flambée du coronavirus à La Réunion.
M.M.
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