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Incroyable pari fait sur le dos de la santé des Réunionnais depuis la fin de la quarantaine
20 août 2020, par
Hier, les 42 nouveaux cas de COVID-19 annoncés pour La Réunion ont constitué un record. Ils découlent de la première vague de contamination liée à la fin de la quarantaine. Cette quarantaine a été remplacée par des mesures reposant sur le civisme. Mais le civisme atteint ses limites quand La Réunion ne dispose pas des capacités pour faire respecter le protocole sanitaire décidé par les autorités. En conséquence, près de 1000 personnes par jour en moyenne présentant le risque d’importer le virus à La Réunion ne sont pas testées sur notre territoire. Ce risque pris par les autorités est la cause de l’emballement de l’épidémie. D’où la nécessaire mobilisation pour qu’au moins, toutes les personnes qui viennent à La Réunion puissent avoir droit à un test de dépistage du coronavirus.
Pour venir à La Réunion, une personne doit présenter à l’embarquement un document certifiant qu’elle est négative à un test de dépistage réalisé dans les trois jours précédents, ainsi qu’une attestation affirmant qu’elle n’a pas de symptôme. A cela peut s’ajouter une prise de température, excluant du vol toute personne ayant une température corporelle supérieure ou égale à 38 degrés.
Une fois arrivé à La Réunion, il est fortement recommandé au passager de rester isolé pendant une semaine, puis de se faire tester au bout de 7 jours de présence à La Réunion. A maintes reprises, les autorités sanitaires ont rappelé l’importance de ce second test. En effet, il s’est avéré que des passagers testés négatifs en France ont ensuite été déclarés positifs au second test, ce qui voulait dire qu’ils étaient porteurs du coronavirus en arrivant à La Réunion, et qu’ils pouvaient contaminer s’ils n’avaient pas suivi de quarantaine.
Un article publié hier dans « le Quotidien » cherche à expliquer pourquoi un nombre si peu important de personnes arrivant à La Réunion respecte la recommandation du test à J+7. Pour plusieurs médias, à peine 30 % des passagers la remplissent. D’après les informations du « Quotidien », la raison n’est pas le manque de civisme de 70 % des personnes qui viennent à La Réunion, mais plutôt un manque de moyen pour tester ces personnes potentiellement contagieuses.
Le directeur général de Cerballiance indique que tous les jours, les laboratoires fournissent 1800 tests à l’ARS. Il précise ceci :
« D’après l’ARS, il y aurait 1400 arrivées par jour. Pour l’instant on fait face, mais si tous les voyageurs viennent, on sera débordé ». Et notre confrère de préciser : « avec les quarante pour cent seuls, la capacité maximum est atteinte ». Cette limite vient d’un manque d’équipement : « Si on voulait augmenter notre capacité, il faudrait d’autres automates, et ça prendrait des mois pour en avoir ». Et d’ajouter qu’une « rupture de stock » des réactifs indispensables aux tests n’est pas à exclure.
Quand les autorités françaises ont décidé de supprimer la quarantaine et d’autoriser plus de 20 vols par semaine en provenance de France vers La Réunion, il était de leur devoir de garantir aux Réunionnais le minimum, c’est-à-dire que les tests seraient en nombre suffisant pour que tous les cas importés en provenance de France puissent être identifiés et isolés. Manifestement, il est difficile de croire qu’elles ignoraient que les moyens disponibles à La Réunion ne permettaient de tester pas plus de 40 % des passagers. Elles ont donc pris un risque, celui de ne pas faire subir de contre-test à 60 % des personnes en provenance de la France. Or la France connaît une seconde vague de coronavirus, avec autant de nouveaux cas par jour qu’au mois de mai, quand la quarantaine était la règle pour venir à La Réunion.
Ce risque pris par les autorités ne concerne pas quelques cas isolés, mais près de 1000 personnes par jour.
Il est grand temps de réagir pour que la protection des Réunionnais repasse au premier plan des préoccupations. Les moyens existent. La France veut débloquer de l’argent, qu’il serve à acheter des automates de test et des réactifs plutôt qu’à être englouti dans une nouvelle route du littoral qui ne peut être terminée dans l’état actuel du projet.
Par ailleurs, la Région Réunion aurait dû être mieux inspirée que de soutenir l’achat en Chine de machines permettant à quelques sociétés d’avoir le monopole de la fabrication de masques à La Réunion. Cette opération a eu pour conséquence de tuer dans l’œuf l’émergence à La Réunion d’une filière créatrice d’emplois. Ces fonds auraient mieux été utilisés s’ils avaient servi à acheter du matériel pour augmenter la capacité de tests à La Réunion.
M.M.
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