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Course contre la montre après la découverte du premier « cluster »
13 août 2020, par
5 mois de mobilisation des Réunionnais depuis le premier cas importé le 11 mars n’ont pas permis d’empêcher la découverte d’un premier foyer de coronavirus dans notre île. La discipline et les sacrifices observés au cours de ces derniers mois ont leur limite, elle est fixée par la stratégie décidée par la France pour La Réunion : rendre possible, dans un pays quasiment épargné par la pandémie, la venue de 1500 personnes par jour en provenance d’un pays gravement infecté avec comme seule protection un test préalable loin d’être fiable à 100 %.
La situation sanitaire de La Réunion vient de connaître une brusque aggravation avec la révélation hier de 32 nouveaux cas supplémentaires, un record depuis l’annonce du premier patient réunionnais le 11 mars.
Cette hausse exponentielle est le résultat de la découverte du premier foyer de coronavirus dans notre île. Ce « cluster » a été détecté lundi. Il s’agissait d’un repas de famille tenu le 29 juillet dernier, auquel a participé une personne qui avait été testée positivement au coronavirus, selon un communiqué de la préfecture.
Manifestement, cette personne n’avait rien à faire là. Si elle avait respecté les recommandations des autorités, elle serait restée en quarantaine jusqu’à ne plus être un danger pour les autres.
En conséquence, une course contre la montre est lancée pour placer en quarantaine toutes les personnes en contact direct ou indirect. Parmi les 25 cas confirmés issus de cette recherche figure un animateur de centre aéré. Cela oblige les autorités sanitaires à contacter les familles des 41 enfants accueillis pendant les vacances dans ce centre. La mise en quarantaine de ces personnes pendant deux semaines s’impose comme la seule mesure efficace de protection.
A quelques jours de la rentrée, les événements s’accélèrent. La Polynésie fait face à une flambée comparable suite à la réouverture de l’aéroport de Tahiti aux touristes pour satisfaire des intérêts économiques. Une intersyndicale regroupant des syndicats de salariés, d’enseignants et de patrons a donc demandé des mesures drastiques : quarantaine obligatoire pour tout nouvel arrivant en centre dédié, port du masque obligatoire partout, baisse du prix maximum des masques, et report de la rentrée de 15 jours. Les syndicats d’enseignants de Polynésie rappellent que des collègues mutés de France arrivent. Ce report doit donc être mis à profit pour placer toutes ces personnes deux semaines en quarantaine afin de s’assurer qu’elles ne peuvent pas transmettre la COVID-19 aux élèves et au personnel.
A La Réunion, mise à part le port obligatoire du masque qui est évoqué dans le sillage de son application dans plusieurs villes de France, aucune mesure contraignante supplémentaire n’est annoncée. C’est au contraire un relâchement qui est observé, avec pour preuve la fin de la distanciation sociale dans les écoles, et pas de port du masque obligatoire pour les enfants de moins de 11 ans alors qu’ils peuvent contracter le coronavirus et le transmettre.
La découverte du premier « cluster » à La Réunion survient 5 mois après le premier cas importé. Cela souligne combien les Réunionnais ont su résister pendant des mois afin d’empêcher la circulation du virus dans leur pays. Mais la discipline et les sacrifices observés au cours de ces derniers mois ont leur limite. Car depuis la fin de l’état d’urgence, la quarantaine n’est plus obligatoire. Chaque jour, 1500 personnes viennent d’un pays où le coronavirus circule activement depuis des mois, y est responsable chaque jour de la découverte de nouveaux « clusters » et de centaines de nouveaux cas. Pour entrer à La Réunion, il suffit de présenter un résultat négatif à un test et une attestation affirmant l’absence de symptômes de la maladie.
Quarantaine d’une semaine à l’arrivée et test au bout de 7 jours pour les nouveaux entrants sont un principe « fortement préconisé » par le communiqué de la Préfecture relatif au premier « cluster ». Dommage qu’elles n’étaient pas contraignantes, les Réunionnais en paient aujourd’hui le prix. Et ce prix risque d’anéantir tous les efforts faits jusqu’à présent par la population.
M.M.
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