Pression sur les urgences

Coronavirus : à quand la réintégration de 15000 soignants ?

10 juin 2022

En raison du maintien de la vaccination obligatoire contre la COVID-19, 15.000 soignants sont toujours interdits d’exercer. Cette situation amène une tension, notamment dans les urgences. C’est ce que rappelle la pétition « Hôpital au bord de l’explosion : Nous demandons la réintégration des 15.000 soignants suspendus ». Voici le texte de cette initiative.

Il y a 690 services d’urgence en France.
Une centaine d’entre eux sont en difficulté avec des fermetures partielles ou totales en raison du manque de personnel.

Et à côté de ça… on interdit à 15.000 soignants d’exercer leur métier.
15.000 soignants TOUJOURS suspendus pour avoir refusé de se faire vacciner lors du Covid 19.
Il est urgent d’agir car bien d’autres services d’urgences sont en danger.

« Nous allons avoir des décès inopinés et involontaires »
Ce sont les mots du docteur Patrick Pelloux, président de l’Association des Médecins Urgentistes Hospitaliers de France, pour décrire la saison estivale à venir.

Faute de soignants, vos urgences ferment
Bien que l’épidémie de Covid-19 semble reculer, les hôpitaux français sont toujours en crise.

Dans un entretien accordé à Ouest France en date du 18 mai 2022, le docteur Pelloux met en cause le manque de personnel :

– Victimes de burn-out ;

– Suspendus car ayant refusé de se faire vacciner ;

– Ou bien partis dans le secteur privé, voire à l’étranger comme en Suisse (ou il n’y a pas de vaccination obligatoire pour les soignants…).

Résultat : sur les 690 services d’urgence présents sur tout le territoire français, plus d’une centaine sont en difficulté, avec des fermetures partielles ou totales !

Les exemples sont nombreux : Montmorillon, Manosque, Bordeaux, ou encore maintenant Orléans…
Nous parlons bien du service des Urgences. C’est invraisemblable !
Alors que, dans le même temps, on interdit à des soignants d’exercer. Et ce pour des raisons idéologiques plus que médicales, car il est maintenant prouvé que la vaccination n’empêche pas la propagation du virus.

Nous attendons un geste fort du Gouvernement : qu’il prenne ses responsabilités, abandonne ses préjugés et agisse dans l’intérêt des Français.
Mais soyons-en certains, tant que le peuple ne bougera pas, rien ne se passera !
Pour cette raison, il est de notre devoir à tous de faire pression.

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