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Protection de la population ou d’intérêts économiques et personnels : comment gérer la question des voyageurs en provenance de pays très contaminés par le COVID-19
11 juin 2020, par
Alors qu’une expérimentation pour réduire la durée de la quarantaine est en cours à La Réunion sur fond d’augmentation régulière du nombre de cas importés de France ; à Madagascar, une stricte quarantaine de deux semaines dans des hôtels en périphérie de la capitale est la règle pour les rapatriés de pays contaminés. Cette différence de traitement a une seule explication : à Madagascar, la protection de la santé de la population passe avant les intérêts économiques ou personnels.
Une expérimentation est en cours pour réduire à 7 jours la quarantaine imposée aux voyageurs arrivant à La Réunion en provenance de la France. Si le résultat est jugé positif par les autorités, alors la quarantaine de 7 jours deviendra la règle à compter du 22 juin. Ceci entre dans la perspective de la fin de la quarantaine réclamée par des professionnels du tourisme notamment, mais aussi de potentiels touristes pour la France qui s’inquiètent d’être mis en quarantaine à leur retour à La Réunion. Savoir qu’il existe une quarantaine obligatoire à l’entrée à La Réunion peut aussi décourager quelques envies de sur-rémunération de fonctionnaires vivant en France qui souhaitent être mutés dans notre île pour bénéficier d’une importante augmentation de leur salaire.
Le principal problème est de concilier l’indispensable protection de la santé de la population, avec des intérêts commerciaux ou personnels. Pour le moment, aucun vaccin contre le coronavirus n’existe. De plus, à la différence de Madagascar où la population a le droit d’utiliser le Covid-Organics, les Réunionnais n’ont pas accès à un traitement préventif ou curatif bon marché et sans danger. Enfin, il est à noter que le port du masque n’est pas obligatoire en dehors du domicile. Ces conditions sont les mêmes qu’en France, où le COVID-19 a déjà tué près de 30.000 personnes, et où l’augmentation journalière du nombre de morts et de cas souligne que le coronavirus y circule toujours de manière très active, en particulier dans la région où se situent les lieux d’embarquement des passagers pour La Réunion, soit les aéroports de Roissy et celui d’Orly qui sera bientôt rouvert.
La Réunion est le seul pays du sud-ouest de l’océan Indien a n’avoir pas fermé son aéroport au trafic de passagers car cette compétence ne relève pas des habitants de notre île, mais de la France située à 10000 kilomètres d’ici. En conséquence, le COVID-19 a été apporté par des voyageurs venus de France qui ont pu, jusqu’au 30 mars dernier, entrer à La Réunion sans surveillance avant l’obligation de la quarantaine en centre surveillé. Cette disposition a permis de casser la chaîne de transmission du COVID-19 venant de France. Mais à la suite d’un recours inspiré par un lobby anti-quarantaine, il est désormais possible de déroger et de passer ces deux semaines à domicile.
Les derniers jours ont vu une augmentation du nombre de cas de coronavirus dans notre île, tous sont des cas importés. Le bilan d’hier est révélateur : 5 nouveaux cas importés. Si l’un des patients est une évacuation sanitaire de Mayotte, rien n’est dit sur les 4 autres ce qui sous-entend que ce sont des personnes venues de France qui ont encore amené le COVID-19 à La Réunion.
Juste à côté de nous, à Madagascar, les mesures sont d’une autre nature. L’aéroport est fermé à l’exception des vols de rapatriement. Un vol de ce type est arrivé en début de semaine à Ivato. Il transportait 176 Malgaches rapatriées du Koweït. Parmi elles, des femmes qui ont subi des mauvais traitements de la part de leurs employeurs.
Dès l’arrivée de l’avion, toutes ont eu droit à un test de dépistage et un dispositif d’isolement a été mis en place. Les passagères ont été directement conduites à Vontovorona et réparties dans deux hôtels pour deux semaines de quarantaine. Vontovorona se situe à plusieurs kilomètres du centre-ville.
Rappelons que Madagascar compte un peu plus d’un millier de cas et une dizaine de décès très majoritairement localisés à Toamasina, ville située à plus de 300 kilomètres de la capitale Antananarivo. Ce bilan est bien moins important qu’en France alors qu’il paraîtrait que la France fût un pays riche et Madagascar un pays pauvre. Sans doute découle-t-il de la fermeture de l’aéroport, des mesures d’isolement des régions où le virus circule, du port du masque obligatoire en dehors du domicile, et de l’adhésion de la population à ces actions.
Ceci montre qu’en fonction du pays, la réponse à la question de l’arrivée des voyageurs venant de pays contaminés par le COVID-19 est variable en fonction de l’importance accordée à la protection de la population. Force est de constater qu’à La Réunion, la population est moins protégée qu’à Madagascar.
M.M.
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