Selon le directeur d’OMS Europe, « la région se rapproche d’une fin de la pandémie »

Coronavirus et immunité collective : 60 % des Européens possiblement contaminés par Omicron d’ici 5 semaines

24 janvier 2022, par Manuel Marchal

Alors que de nouvelles restrictions visent à partir d’aujourd’hui les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner par un médicament expérimental fabriqué aux USA et imposé par les autorités sanitaires, l’OMS Europe estime que la contamination par la variant Omicron peut faire sortir la région de la pandémie.

« Il est plausible que la région se rapproche d’une fin de la pandémie », a dit le directeur de l’OMS Europe Hans Kluge à l’AFP, appelant toutefois à la prudence du fait de la versatilité du virus.
« Une fois que la vague Omicron sera calmée, il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de l’infection, et aussi une baisse en raison de la saisonnalité ».

Omicron variant dominant dans l’Union européenne

D’après les projections présentées par l’Organisation mondiale de la santé, 60 % des Européens pourraient avoir été contaminés par Omicron d’ici au 1er mars. Le variant est déjà majoritaire parmi les nouveaux cas de COVID-19 recensés en Europe.
Pour l’OMS Europe, la priorité doit être la santé des personnes vulnérables et ne plus se focaliser uniquement sur le risque de transmission.
Selon l’expérience acquise en Afrique australe où la vague Omicron décroît, le pic d’occupation des lits en soins intensifs en Afrique du Sud a été de 7 %. Ce variant montre une virulence moindre que ces prédécesseurs, et ceci est donc mis à profit. Alors que le nombre de contaminations n’a jamais été aussi élevé, aucun confinement n’est à l’ordre du jour et un test négatif avant l’embarquement suffit toujours pour venir de France à La Réunion.

Encore plus de 300.000 cas par jour en France

Rappelons qu’en France, le nombre de cas relevé est parmi les plus élevés au monde, avec encore plus de 300.000 nouveaux cas samedi.
Ceci indique que les autorités sanitaires ne cherchent pas à freiner la circulation d’un variant plus contagieux que ses prédécesseurs, puisqu’elles maintiennent les mêmes mesures qui ne permettent pas de contrôler l’épidémie qui touche autant vaccinés que non vaccinés.

M.M.

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