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Etude sur l’évolution de la mortalité sur les deux premiers mois de l’année 2021 par rapport à 2019, année sans COVID-19
16 mars 2021
L’INSEE vient de publier une comparaison de la mortalité observée au cours des deux premiers mois de l’année 2021 par rapport à la même période en 2019, année sans COVID-19. La surmortalité moyenne observée est de 5 % avec de fortes disparités. En Ile de France, où se concentrent de nombreux hôpitaux, on observe même une baisse de la mortalité à Paris, alors qu’à Mayotte , où près de 300.000 personnes n’ont droit qu’à un seul hôpital, elle augmente de plus de 114 %. Cette surmortalité est observée uniquement chez les plus de 65 ans, constate l’INSEE.
Du 1er janvier au 1er mars 2021, 123 925 décès, toutes causes confondues, sont enregistrés en France à la date du 12 mars 2021, soit 14 % de plus que sur la même période de 2020 (+ 13 377, + 16 % de décès à nombre de jours identiques, 2020 étant une année bissextile), et 5 % de plus qu’en 2019 (+ 5 779 décès), les décès causés par la grippe hivernale ayant été plus nombreux début 2019 que début 2020. Ce nombre est toutefois encore provisoire et sera révisé à la hausse dans les prochaines semaines.
Ainsi, sur la période allant du 1er janvier au 22 février 2021, le nombre de décès, qui était de 110 302 décès lors de la diffusion du 5 mars 2021, est revu à la hausse pour s’établir à 111 310 à la date du 12 mars, soit une révision de + 0,9 %. La hausse du nombre de décès par rapport à la même période en 2019 qui était estimée à + 5 % est révisée à + 6 %.
Le nombre moyen de décès enregistrés quotidiennement qui avait un peu augmenté en janvier diminue légèrement en février 2021. Au cours de la première quinzaine de janvier, 2 140 décès ont été enregistrés en moyenne chaque jour contre 2 030 la quinzaine précédente. Durant la deuxième quinzaine de janvier, le nombre moyen de décès quotidien se stabilise à 2 150. Il diminue légèrement à 2 060 la première quinzaine de février, et, selon les données – encore provisoires – enregistrées au 12 mars 2021, il diminuerait encore la deuxième quinzaine de février et serait de près de 2 000.
Dans quasiment toutes les régions de France métropolitaine, le nombre de décès enregistrés entre le 1er janvier et le 1er mars 2021 est supérieur à celui mesuré sur la même période en 2019, comme en 2020. (...) Santé Publique France a ainsi estimé qu’en janvier-février 2019, l’excès de mortalité toutes causes confondues avait été de 13 100 et que 8 120 décès étaient au cours de cette période attribuables à la grippe. La grippe de l’hiver 2019-2020 a quant à elle, selon les estimations de Santé Publique France, occasionné environ moitié moins de décès qu’à l’hiver 2018/2019 (3 680 selon le décompte arrêté au 15 mars 2020).
En France métropolitaine, l’excédent de décès par rapport à 2019 est le plus important en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+ 15 %), Bourgogne-Franche-Comté (+ 13 %) et Grand-Est (+ 12 %). Il est faible en Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, nul en Normandie. Deux régions enfin enregistrent un nombre de décès entre le 1er janvier et le 1er mars 2021 inférieur à celui constaté sur la même période en 2019 : la Corse (- 9 %), la Bretagne (- 4 %).
Lors de la première quinzaine de février, le nombre moyen de décès quotidiens augmente, par rapport à la deuxième quinzaine de janvier, dans quatre régions (Île-de-France, Normandie, Corse et Bretagne) (+ 1 à + 4 %) et diminue dans neuf autres (et jusqu’à - 14 % en Bourgogne-Franche-Comté et - 12 % en Auvergne-Rhône-Alpes). Selon les données encore provisoires enregistrées au 12 mars 2021, le nombre moyen de décès quotidiens diminuerait la deuxième quinzaine de février dans toutes les régions sauf dans les Hauts-de-France (+ 0,4 %).
Au niveau départemental en France métropolitaine, les deux tiers des départements enregistrent, entre le 1er janvier et le 1er mars 2021, un nombre de décès supérieur à la même période de 2019. Pour cinq d’entre eux la hausse dépasse 20 %. Les plus fortes augmentations sont enregistrées en Haute-Saône (+ 34 %), dans les Deux-Sèvres (+ 25 %), en Ardèche (+ 24 %), dans les Alpes de Haute-Provence et les Alpes-Maritimes (+ 22 %).
Les plus fortes baisses concernent la Corse-du-Sud (- 19 %), l’Aveyron (- 14 %), le Lot-et-Garonne (- 13 %) et le Lot (- 12 %).
Pour les départements les moins peuplés, ces évolutions doivent être interprétées avec précaution, le nombre de décès pouvant davantage fluctuer d’une année sur l’autre.
La situation est très hétérogène dans les départements d’outre-mer. Au cours de la période allant du 1er janvier au 1er mars 2021, les décès toutes causes confondues augmentent très fortement par rapport à la même période de 2019 à Mayotte avec un doublement des décès (+ 114 %). Ils sont stables à La Réunion et en Guyane, baissent en Martinique (- 5 %) et Guadeloupe (- 8 %). Comme pour les départements métropolitains les moins peuplés, ces évolutions doivent être interprétées avec prudence.
Si le nombre de décès est supérieur de 5 % en France sur la période du 1er janvier au 1er mars 2021 par rapport à la même période de 2019, il n’augmente que pour les personnes âgées de plus de 65 ans. En effet, le nombre de décès enregistré entre le 1er janvier et le 1er mars 2021 est inférieur à celui constaté sur la même période en 2019 pour les jeunes (- 19 % pour les moins de 25 ans) mais aussi pour les personnes âgées de 25 à 49 ans (- 11 %) et celles ayant entre 50 et 64 ans (- 7 %). Les décès sont en revanche supérieurs à 2019 pour les 65 à 74 ans (+ 5 %) et surtout pour les plus de 75 ans (+ 10 % entre 75 et 84 ans, + 6,5 % au-delà).
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