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Toujours la même recette : préserver les riches, pressurer les autres
3 mars 2020, par
Pour faire face aux pertes économiques liées à une possible épidémie mondiale, la solution est toute trouvée : faire payer les salariés. C’est ce que recommande l’économiste en chef de l’OCDE, un conseil qui va dans le sens de la politique pratiquée depuis plusieurs années par les gouvernements qui se succèdent : faire payer le prix de la crise aux salariés, aux chômeurs, aux retraités et aux jeunes et préserver au maximum les plus riches du paiement de la dette qu’ils ont envers la société qui leur permet de mener leur train de vie.
Madame Laurence Boone est l’actuelle économiste en chef de l’OCDE. Elle nous livre son analyse d’une crise à venir conséquence de l’épidémie due au Covid-19.
Elle encourage les États à laisser filer le déficit, les employeurs à ne pas verser les cotisations sociales, les travailleurs à moins travailler… si, si, lisez : « Les salariés peuvent travailler moins et être payé autant grâce, notamment, à des aides de l’Etat, directes ou indirectes. » Révolutionnaire, non ? Ben, non : « Cela peut prendre la forme de baisse de cotisations sociales pendant une période difficile ». Patatras ! L’ex-conseillère économique de l’Élysée suggère — une fois de plus — de taper dans les cotisations sociales.
Or les cotisations sociales, plus personne ne l’ignore, sont — en fait — la partie différée (indirecte, socialisée) du salaire des travailleurs. Ce sont des versements, calculés en pourcentage du salaire, qui donnent droit au salarié à des prestations sociales en cas, par exemple, de maladie, chômage, accident du travail, etc. Donc, ce sont les salariés, tous les salariés qui sont conviés à financer les déboires d’une économie axée toute entière sur les profits. Rien de révolutionnaire, donc.
Il existe également un 2e volet des cotisations sociales, ce sont les cotisations patronales. Mais, là, on ne tape pas dans la caisse patronale : « depuis les années 1990, des exonérations de cotisations patronales ont été mises en place pour réduire le coût du travail et favoriser l’emploi [1] ».
Résumons, quand ça va mal, 1 - les salariés sont mis à contribution ; 2 - les employeurs sont exonérés de leurs cotisations patronales.
Et si vous ne croyez pas ce que vous lisez, rendez-vous sur le site gouvernemental Vie Publique [2].
Jean
« L’économiste Laurence Boone va remplacer Emmanuel Macron comme conseiller économique et financier de la présidence de la République. La « chef économiste Europe » de Bank of America Merrill Lynch prendra ses fonctions le 15 juillet ». (Reuters 10 juin 2014) <https://fr.reuters.com/article/busi...> Et pour en savoir plus sur son parcours : <http://www.oecd.org/fr/economie/l-o...>
Dans une interview parue dans « les Echos », voici des extraits de la réponse de Laurence Boone à la question : « Les banques centrales et les ministres des Finances peuvent-ils conjurer cette crise ou en atténuer les effets. Et comment ? »
« Dans le secteur de la santé, il nous paraît important de s’assurer que le personnel hospitalier travaille dans de bonnes conditions et soit correctement rémunéré. Il importe aussi, comme la FDA aux États-Unis, d’élargir la production de tests et la recherche de médicaments. Il faut promouvoir les bons comportements.
Pour les personnes, en particulier les salariés, il faut encourager toutes les formes de travail aux heures réduites comme l’avait fait l’Allemagne lors de la crise financière. Les salariés peuvent travailler moins et être payé autant grâce, notamment, à des aides de l’Etat, directes ou indirectes. Cela peut prendre la forme de baisse de cotisations sociales pendant une période difficile.
Pour les travailleurs indépendants, il peut être envisagé des transferts de cash. Pour soutenir les entreprises et empêcher des faillites liées aux mesures de confinement, le report du paiement des charges fixes, comme les impôts, est possible. Le paiement de la TVA peut être suspendu pour les entreprises affectées par les mesures de confinement. Comme au Japon, des prêts d’urgence ou des garanties de dettes pour les entreprises du tourisme peuvent être entrepris. On peut aussi demander aux banques d’étaler le paiement des intérêts et le remboursement du capital de leurs clients. »
(Source « Les Echos »)
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