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Pont aérien entre la Chine et la France avec des avions russes
29 mars 2020, par
Au G20, la Chine a confirmé son leadership mondial dans la lutte contre le coronavirus et a de nouveau soutenu la stratégie de la coopération entre les pays pour vaincre l’épidémie de coronavirus. L’arrivée de l’aide chinoise en France transportée par des avions russes est une illustration de cette politique. Cette aide répond à la pénurie de masques de protection en France. Qu’attend donc maintenant la France pour demander l’aide de Cuba afin de soulager un personnel soignant en nombre insuffisant et surchargé de travail à cause de l’accélération de l’épidémie de COVID-19 en France ?
Lors du sommet du G20, Xi Jinping, président de la Chine, a mis en avant la coopération entre les pays pour lutter contre le coronavirus. Hier, France Info annonce une nouvelle allant dans ce sens :
« La France a commandé au total un milliard de masques, dont 74 millions de FFP2, à la Chine dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus, a appris franceinfo samedi 28 mars auprès de la Direction générale de la santé. Pour les acheminer vers la France, un pont aérien va être mis en place entre les deux pays avec 56 rotations. "Air France participe à ce pont aérien", confirme la compagnie aérienne, sans plus de précisions. Dans le détail, quatre vols seront réalisés chaque semaine grâce à des avions russes Antonov. Chaque vol permettra de ramener 18,3 millions de masques. Ces masques seront dans un premier temps concentrés en Chine dans les villes de Shenzhen et Shangai. En 48h, ils arriveront sur le sol français. Ils seront à ce moment-là répartis dans les entrepôts de Santé publique France : Marolles (Loir-et-Cher), Blanquefort (Gironde), Vatry (Marne), Longueau (Somme), Allauch (Bouches-du-Rhône) et Champonnay (Rhône). »
Cela signifie donc que la France a demandé et obtenu l’aide de la Chine, et que la Russie va s’impliquer dans un pont aérien entre la Chine et la France pour livrer un matériel indispensable de sécurité sanitaire que la France n’a pas été capable de fabriquer et de stocker en nombre suffisant avant l’épidémie de coronavirus.
Rappelons que la Chine vient de sortir victorieuse de la bataille de Wuhan. Cette bataille décisive s’est déroulée là où le premier foyer de contamination au coronavirus s’est déclaré. Aujourd’hui, après plus de 2 mois de combats contre l’épidémie, la situation dans la province mise en quarantaine s’est considérablement améliorée, tandis que la Chine peut maintenant faire tourner ses usines à plein régime pour répondre à la demande mondiale d’équipements médicaux.
Grâce à des mesures plus efficaces qu’en France, la Russie a aussi considérablement limité la propagation du coronavirus. Tout comme la Chine, elle fait désormais partie des pays les moins touchés par l’épidémie par rapport à sa population. Elle intervient désormais dans plus de 60 pays, par l’envoi de personnels médicaux et de matériels.
Les masques sont destinés à soulager la pénurie de cet équipement de sécurité en France. L’autre pénurie est celle des personnels soignants. En raison des coupes budgétaires ordonnées par les gouvernements qui se sont succédé à Paris, les hôpitaux manquent de personnels, ce qui oblige à rappeler des retraités pour y travailler alors que ce sont des personnes plus vulnérables au coronavirus.
Dans ces conditions, qu’attend la France pour demander l’aide de Cuba ? Comme pour l’épidémie d’Ebola en Afrique où Cuba avait apporté la contribution décisive à la victoire, le pays mis sous blocus par les USA depuis 60 ans a déployé des centaines de ses meilleurs médecins dans des pays touchés par le coronavirus, notamment en Italie et en Espagne qui, avec la France, font partie de la partie européenne de l’épicentre de l’épidémie. Si Cuba pouvait répondre à cette demande, alors elle permettrait de soulager un personnel soignant de plus en plus débordé, qui en arrive à devoir choisir entre ceux qui seront soignés et ceux qui sont laissés à leur triste sort.
Interrogé avant-hier à ce sujet, le préfet de La Réunion a indiqué qu’à sa connaissance, l’aide cubaine n’a pas été demandée par la France.
M.M.
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