
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Quand la stratégie est de refuser la crise sanitaire
5 mai 2021, par
Face à l’incapacité du gouvernement de l’Inde à faire face à la flambée de coronavirus, le gouvernement australien a décidé de fermer ses frontières à tout citoyen australien venant de l’Inde. Aucun vol de rapatriement n’est possible dans l’immédiat. Mais à La Réunion, ce principe de précaution n’a jamais été appliqué vis-à-vis des vols en provenance de la France, pays qui compte plus de 100.000 morts de la COVID-19 pour 60 millions d’habitants.
A La Réunion, les vols réguliers en provenance de la France n’ont jamais été interrompus par les autorités compétentes. En conséquence, le virus de la COVID-19 a été importé à La Réunion. Au moment des premiers cas, de nombreux pays ont décidé de fermer leurs aéroports aux vols en provenance des pays contaminés, puis à tout trafic aérien à l’exception des vols de rapatriement dont les passagers doivent observer une quarantaine stricte pouvant aller jusqu’à deux semaines.
C’est ce qui explique pourquoi à Maurice le virus ne circule pas.
A Madagascar, une nouvelle épidémie provoquée par l’arrivée de personnes contaminées par des variants a entraîné plus de 200 morts en quelques semaines. Les autorités ont donc décidé d’interdire tous les vols, y compris les vols de rapatriement de citoyens malgaches ou de résidents étrangers. La découverte de 34 passagers porteurs de la COVID-19 sur un vol d’Air France transportant 284 passagers arrivé à Ivato la semaine dernière montre la pertinence d’une telle mesure.
L’Australie et la Nouvelle-Zélande sont, elles, dans une situation proche de celle de la Kanaky-Nouvelle Calédonie. Parce que ces pays ont refusé de laisser entrer le coronavirus, la vie est normale. Une réouverture des stades à des matchs rassemblant des dizaines de milliers de spectateurs est envisagée, et une bulle sanitaire a été mise en place entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Cette bulle permet à des voyageurs venant d’un de ces pays d’entrer dans l’autre sans quarantaine obligatoire.
Le gouvernement australien doit faire face à la demande pressante de milliers de citoyens australiens vivant en Inde. Dans ce pays, au moins 220.000 morts de la COVID-19 sont dénombrés, et beaucoup estiment que les chiffres du gouvernement sous-estiment la situation. D’importants rassemblements religieux ont été permis par le gouvernement ultra-nationaliste, qui ont pu être autant d’importants foyers d’infection.
Cette crise fait la une, les images montrent en Inde des hôpitaux sont submergés et à court de réserves d’oxygène, de médicaments, de lits, malgré l’afflux d’aide internationale ces derniers jours.
Aussi, les Australiens actuellement en Inde demandent un rapatriment d’urgence pour quitter cet enfer. Mais ils doivent faire face à l’intransigeance du gouvernement australien qui veut empêcher à tout prix l’importation d’une épidémie dans le pays.
« Si notre gouvernement se souciait de la sécurité des Australiens, il nous autoriserait à rentrer à la maison. C’est une honte !!! Monsieur le Premier ministre, vous avez du sang sur les mains », a notamment tweeté l’ancien joueur de cricket australien Michael Slater, coincé aux Maldives.
Ceci montre que manifestement, les attestations de test RT-PCR pré-embarquement sont loin d’être fiables et ne garantissent pas de l’absence du COVID-19. C’est ce que rappellent les 34 passagers d’un vol Air France contrôlés positifs au coronavirus à leur arrivée à Madagascar, alors que ces 34 personnes ont présenté un résultat négatif à un test de dépistage quand elles ont pris l’avion à Paris.
« L’Australie avait mis en garde samedi 1er mai ses concitoyens revenant d’Inde par le truchement de vols avec escale qu’ils risquaient cinq ans de prison », rappelle « Le Courrier du Vietnam ». Si la peine de 5 ans de prison ne figure plus dans l’arsenal répressif pour sanctionner les passagers prêts à entrer en Australie au risque de mettre en danger la santé de des Australiens, le Premier ministre a maintenu le cap : pas de vol de rapatriement en provenance de l’Inde : « Je protégerai nos frontières durant cette période », a-t-il insisté, réfutant avoir du « sang sur les mains ».
La décision de l’Australie est la suivante : elle ferme ses frontières à toutes les personnes venant d’un pays où le virus circule activement et qui peuvent avoir un motif impérieux pour venir en Australie. Cette mesure relève du principe de précaution, un principe de précaution qui n’a jamais été appliqué pour les vols en provenance de la France, pays bien plus touché que l’Inde eu égard à sa population.
M.M.
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