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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
A quoi servent les zones vertes et oranges ?
29 mai 2020, par
Le gouvernement a présenté hier la seconde étape du déconfinement avec des mesures différenciées selon la situation sanitaire des régions. Une vigilance accrue et des mesures plus restrictives s’appliquent aux habitants de l’Île de France où la circulation du coronavirus est plus importante qu’ailleurs en France. Mais l’efficacité des mesures est remise en cause par une faille : n’importe qui peut entrer ou sortir librement de cette région. L’impossible mise en quarantaine de l’Île de France pour des raisons culturelles et économiques risque bien d’installer l’épidémie de COVID-19 dans la durée en France.
Edouard Philippe a présenté hier une carte de la 2e étape du déconfinement. C’est un retour à la quasi-normale pour tous les départements sauf ceux de la Région Île de France, la Guyane et Mayotte. Ces départements sont classés en orange, ce qui signifie que des mesures de déconfinement qui s’appliquent partout ailleurs le 2 juin sont reportées au 22 juin. La raison invoquée tient dans une plus forte circulation du virus, dans le taux de prévalence du COVID-19 dans les tests de dépistage et dans le taux d’occupation des services de réanimation des hôpitaux.
Cette carte montre donc clairement qu’en France, l’Île de France est sous vigilance accrue.
Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, le gouvernement n’a mis aucune restriction dans les déplacements en provenance ou à destination de cette région plus touchée que les autres.
Cela signifie qu’il laisse la possibilité au virus de circuler à partir de ce foyer de l’épidémie.
Nul doute que les raisons économiques ont prévalu. L’Île de France est la région la plus riche, avec de nombreuses industries et services.
Et c’est aussi le siège du pouvoir. Rappelons que c’est la France du Nord, avec pour capitale Paris, qui a imposé sa domination et sa langue aux autres régions qui constituent la France d’aujourd’hui.
Interdire les déplacements de et vers le siège du pouvoir n’est pas une décision facile à prendre. La France ne l’a pas prise alors que d’autres pays ont fait fi de ces considérations afin de lutter au mieux contre l’épidémie de coronavirus. C’est notamment le cas de Madagascar qui a interdit toute entrée et sortie de la région de la capitale Antananarivo, ainsi que de la région de Toamasina qui comprend le principal port du pays. Ceci a permis de limiter à 600 le nombre de cas confirmé depuis le début de l’épidémie.
Tout ceci explique pourquoi l’épidémie de coronavirus risque bien de s’installer dans la durée en France en attendant un vaccin, faute d’interdiction de se rendre ou de quitter la région où la probabilité de contracter le COVID-19 est la plus forte.
M.M.
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