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La Fédération Autonome de la Fonction Publique demande à « l’État français » de tirer les enseignements de ses errements responsables de la crise sanitaire et de la division de la population réunionnaise
11 août 2021
Face à la division de la population mise en place par le gouvernement pour pousser à l’injection de médicaments expérimentaux payés par nos cotisations à la Sécurité sociale, devant l’aggravation de la crise sanitaire à La Réunion et suite aux menaces de licenciement visant les professionnels de santé qui veulent être vaccinés et non pas participer à une expérimentation médicale, la Fédération Autonome de la Fonction Publique appelle à l’unité face à l’épidémie. Le syndicat de la fonction publique demande à la France de « s’interroger objectivement sur ses méthodes de gestion de crises en Outre-mer et tirer les leçons de ses propres manquements et errements » et plaide pour une nouvelle politique de santé « avec les Réunionnais, pour les Réunionnais au regard des problématiques impactant notre territoire ».
La Fédération Autonome de la Fonction Publique, qui à La Réunion regroupe le SAFPTR (pour la Territoriale), la FAFPHR (pour l’Hospitalier), le SNPTES (pour l’Éducation Nationale) et le SAPR (pour le secteur privé) s’est clairement positionnée :
OUI au principe du vaccin
Par contre,
NON à toute stigmatisation des professionnels et aux atteintes portées aux libertés individuelles aujourd’hui des hospitaliers et des pompiers, demain peut-être les autres professionnels des services publics et du secteur privé qui accueillent les usagers, les patients, les citoyens…
La FAFP ne peut pas accepter l’atteinte aux libertés individuelles que pose le principe de l’obligation vaccinale des agents de la fonction publique concernés, même si celui-ci a été avalisé par le conseil constitutionnel.
En effet, si certaines personnes, plus vulnérables, ont plus de risques de développer une forme grave de la Covid 19, cela ne doit pas mener à l’obligation vaccinale de tous, tout en étant encouragée.
Les libertés individuelles de tous ne doivent pas s’arrêter là où commencent les peurs de certains.
Force est de constater que l’incohérence de la communication politique depuis le début de la crise sanitaire et la culpabilisation de ces dernières semaines ont fait émerger la perte de confiance dans le discours gouvernemental français.
Cette perte de confiance prend une dimension plus prononcée aux Antilles et à La Réunion.
La FAFP invite l’État français à s’interroger objectivement sur ses méthodes de gestion de crises en Outre-mer et tirer les leçons de ses propres manquements et errements :
– Comment l’État français a-t-il géré aux Antilles les crises sanitaires liées au Chlordécone, aux Sargasses ?
– Comment l’État français a-t-il géré la crise sanitaire du Chikungunya à La Réunion 2005-2006 ?
– Comment l’État français gère-t-il les épidémies de dengues à La Réunion depuis plus de 3 ans ?
La passivité, l’absence de gestion ou la très mauvaise gestion de ces différentes crises qui ont touché nos Outre-mer sont bels et bien à l’origine de cette perte de confiance.
L’État, au lieu de brandir un arsenal de sanctions, devrait s’interroger sur les résistances actuelles chez les professionnels. Il est en effet important de les convaincre plutôt que de les contraindre à cette obligation vaccinale. C’est une affaire de conscience et de responsabilité personnelles de tout professionnel.
Tout professionnel doit pouvoir exprimer sa Liberté de conscience et saura assumer ses responsabilités professionnelles, il n’a pas besoin d’être infantilisé et encore moins menacé voire limogé.
Cette stratégie gouvernementale qui consiste à mettre en pratique des menaces puis de graves sanctions irréversibles, aura de plus comme effets pervers de mettre en péril des pans entiers des services publics !
Comment imaginer fonctionner à La Réunion sans 2 000 pompiers volontaires et 800 pompiers professionnels ?
Comment faire fonctionner les services hospitaliers, « armer les lits de Réa » et ainsi pouvoir prendre en charge les patients du service public – sans discrimination de pathologie, sur une île où plus de 40 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, sans les agents hospitaliers ? Comment demain imaginer faire fonctionner des services publics municipaux, communautaires départementaux,… sans les professionnels ?
L’arrogance et le cynisme du gouvernement ne seront que contre-productifs dans la gestion de cette pandémie Covid 19.
Le mépris et la défiance envers tous ces professionnels qui font fonctionner les services publics doivent disparaître et redonner ainsi toute leur place au respect et à la non-discrimination.
La FAFP considère également qu’il faut faire preuve d’humilité et d’unité, dans la gestion de cette pandémie, la Covid-19 et ses variants :
– Humilité face à la complexité de cette nouvelle pandémie, contre laquelle des scientifiques du monde entier des différents pays se mobilisent pour lutter le plus efficacement possible, en faveur de chacun d’entre nous ;
– Unité pour lutter ensemble contre cette pandémie.
La politique de santé publique devrait enfin être repensée : avec les Réunionnais, pour les Réunionnais au regard des problématiques impactant notre territoire.
Dans ce contexte, la FAFP en appelle à l’éveil des consciences et à la raison le préfet de La Réunion, la directrice générale ARS-OI, la présidente de la Région, le président du Conseil départemental, l’association des maires et les parlementaires auprès de qui elle demande audiences.
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